Premier constat après les dix-huit voitures au total calcinées à
Montceau-les-Mines et Chalon : il n’y aurait aucun lien entre ces délits
perpétrés en 48 heures. Deuxième constat : la surprise de cette brusque
série d’incendies en cette période de l’année dans deux villes du
département. Les forces de l’ordre n’ont pas d’explication rationnelle à
livrer.
Selon nos informations, il y aurait à Chalon une centaine
de voitures brûlées par an et deux-trois à la fin de chaque année. «
Onze à Chalon en même temps ( N.D.L.R. : au centre-ville et aux
Prés-Saint Jean), c’est du jamais vu, même en période de l’embrasement
des banlieues… », confie un policier anonymement.
Néanmoins, dans
cette double affaire, comme dans d’autres dossiers de destructions de
berlines, la cause de ces délits peut s’orienter vers cinq pistes :
voitures volées, escroqueries à l’assurance, règlements de compte liés à
des affaires de stupéfiants, tensions de territoire ou bien encore des
voitures mises en épaves suite à des décisions de justice.
Troisième
constat et bémol : la mise à feu d’un seul véhicule entraîne bien
souvent la propagation du sinistre à d’autres véhicules stationnés à
proximité, ce qui peut faire gonfler rapidement le chiffre final de ces
infractions
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