A Nice, il apprend la mort de Félix
Faure qui a eu lieu le 16 février 1899, il rentre immédiatement à Paris
dont l’atmosphère est agitée. Pensant que le peuple de Paris est avec
lui (le nouveau président Loubet est hué), il approche plusieurs
généraux : beaucoup lui assurent qu’ils suivront mais aucun ne veut
marcher en tête, sauf un : Pellieux. Le 23 février, selon le plan prévu,
Pellieux devait passer place de la Nation avec sa troupe tandis que
Déroulède devait l’attendre avec ses ligueurs puis marcher sur l’Elysée.
Les événements ne se passent pas comme prévu : les ligueurs sont en
trop petit nombre -environ 500- et Pellieux se défile au dernier moment.
C’est le général Roget qui se présente (un des conjurés mais ne voulant
pas prendre la tête du coup d’Etat), rentrant à la caserne avec ses
hommes. Déroulède s’élance quand même, attrape la bride du cheval du général et lui lance :« Mon général, sauvez la France ! Vive la République ! A l’Elysée ! A l’Elysée ! » Roget est inflexible et rentre à la caserne…
Déroulède, lors de son procès, clame que
s’il est acquitté il recommencera : il est acquitté et tente de
recommencer. Le nouveau plan est plus élaboré mais la police découvre le
coup en préparation. Cette fois, la Haute Cour le bannit du territoire
pour dix ans le 4 janvier 1900.
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