mardi 26 février 2013

23 février 1899: tentative de coup de force de Paul Déroulède

Déroulède




A Nice, il apprend la mort de Félix Faure qui a eu lieu le 16 février 1899, il rentre immédiatement à Paris dont l’atmosphère est agitée. Pensant que le peuple de Paris est avec lui (le nouveau président Loubet est hué), il approche plusieurs généraux : beaucoup lui assurent qu’ils suivront mais aucun ne veut marcher en tête, sauf un : Pellieux. Le 23 février, selon le plan prévu, Pellieux devait passer place de la Nation avec sa troupe tandis que Déroulède devait l’attendre avec ses ligueurs puis marcher sur l’Elysée. Les événements ne se passent pas comme prévu : les ligueurs sont en trop petit nombre -environ 500- et Pellieux se défile au dernier moment. C’est le général Roget qui se présente (un des conjurés mais ne voulant pas prendre la tête du coup d’Etat), rentrant à la caserne avec ses hommes. Déroulède s’élance quand même, attrape la bride du cheval du général et lui lance :« Mon général, sauvez la France ! Vive la République ! A l’Elysée ! A l’Elysée ! »  Roget est inflexible et rentre à la caserne…
Déroulède, lors de son procès, clame que s’il est acquitté il recommencera : il est acquitté et tente de recommencer. Le nouveau plan est plus élaboré mais la police découvre le coup en préparation. Cette fois, la Haute Cour le bannit du territoire pour dix ans le 4 janvier 1900.

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