À l’approche des élections européennes de 2014, un article du Telegraph britannique du 3 février dernier,
et
qui n’a été repris, par aucun média français, révèle que le
Parlement européen envisagerait de financer, à hauteur de 2 à 3
millions d’euros, des agents ou «trolls», afin de contrecarrer tout ce
que des eurocritiques pourraient écrire, sur l’Internet,
(sites, Twitter, Facebook, etc.).
Ce
journal sérieux aurait eu accès à des documents internes, faisant état
de propositions
de dépenses, d’analyse et de planification, en vue d’une propagande,
sans précédent : «Une attention particulière doit être accordée aux
pays qui ont connu une forte augmentation dans
l’euroscepticisme». L’UE «doit avoir la capacité de surveiller les
conversations publiques» et «de comprendre les sujets tendances et avoir
la capacité de réagir rapidement, de manière ciblée et
pertinente, à participer et à influencer la conversation, par
exemple, en fournissant des faits et des chiffres afin de déconstruire
les mythes».
Paul
Nuttall, député de l’UKIP, a attaqué ces propositions, qui, selon lui,
violent la
neutralité de la fonction publique européenne, en transformant des
fonctionnaires en «trolls», afin de traquer, sur l’Internet, tout ce qui
est considéré comme étant nuisible, sur les réseaux
sociaux.
Ces
documents ajouteraient : «La crise économique et financière actuelle,
ainsi que des
taux élevés de chômage, en particulier, parmi les jeunes, se traduit
par une diminution de la confiance, dans les institutions
européennes(…) il est évident que l’image de l’Union européenne
souffre». «Afin d’inverser la perception que “l’Europe est le
problème”, nous avons besoin de communiquer que la réponse aux défis
actuels (…) est “plus d’Europe et non moins
d’Europe”».
Au
final, ces documents confidentiels révélés par la presse britannique
démontrent, tout
simplement, que l’UE fédéraliste, mondialiste et ultralibérale,
avoue qu’elle n’a pas assez de partisans, tant dans le virtuel que dans
le réel. Il est de toute façon intolérable que celle-ci
finance, avec des fonds publics, de faux internautes, en vue de
contrer la liberté d’expression populaire, par un harcèlement
idéologique en ligne.
Ludovic de Danne source
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