Alors que tant d’hommes se font les
esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me
donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge
contre la fatalité. Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre
les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages
identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation
multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples
chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de
nos populations.
Le discours dominant ne pouvant sortir de ses
ambiguïtés toxiques, il appartient aux Européens d’en tirer les
conséquences. A défaut de posséder une religion identitaire à laquelle
nous amarrer, nous avons en partage depuis Homère une mémoire propre,
dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future
renaissance en rupture avec la métaphysique de l’illimité, source
néfaste de toutes les dérives modernes.
Je demande pardon par avance à tous ceux que ma mort
fera souffrir, et d’abord à ma femme, à mes enfants et petits-enfants,
ainsi qu’à mes amis et fidèles. Mais, une fois estompé le choc de la
douleur, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens
de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. Je souhaite que
ceux-là se concertent pour durer. Ils trouveront dans mes écrits récents
la préfiguration et l’explication de mon geste.
*Pour toute information, on peut s’adresser à mon éditeur,
Pierre-Guillaume de Roux. Il n’était pas informé de ma décision, mais me
connaît de longue date.
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