mardi 4 mars 2014

Le multiracialisme comme projet sociétal européen


par Leyla de Aragón

On entend fréquemment dire, à propos de la situation actuelle des pays européens, qu’elle est la résultante de décennies de « laisser-aller » ou d’ « inconscience » de la part de leurs dirigeants successifs. Ce genre de propos est parfois même tenu par des adhérents de partis sociaux-démocrates, voire par leurs cadres ! Ainsi de Thilo Sarrazin, membre du Parti social-démocrate d’Allemagne (Sozialdemokratische Partei Deutschlands, SPD ), économiste et banquier allemand, qui avec la parution de son ouvrage Deutschland schafft sich ab (« L’Allemagne court à sa perte ») en 2010 – qui fut le livre politique le plus vendu de la décennie dans son pays – y fit scandale : membre du directoire de la Deutsche Bundesbank depuis le 1er mai 2009, il dut quitter ce poste le 1er octobre 2010 suite au tollé déclenché par la parution de cet ouvrage très critique envers l’immigration musulmane. Ainsi, à la question, « comment agir, lorsqu’on se fait insulter dans la rue du fait de porter le voile », posée par une journaliste allemande d’origine turque, sa réponse fut sans équivoque : « Choisir de porter un foulard, c’est choisir de vivre à la marge de la société allemande. Mais vous pouvez toujours aller vivre ailleurs, aux Etats-Unis ou en Turquie » Et un auditeur britannique lui lançant « Enfin, Monsieur Sarrazin, vous n’êtes pas un expert en immigration ! » il rétorqua sans se démonter « c’est vrai, mais je suis un expert en statistiques ! »

En Mai 2012 il fit paraître un second ouvrage Europa braucht den Euro nicht («L’Europe n’a pas besoin de l’euro») où il affirme que l’€uro avait apporté à l’Allemagne plus de risques financiers que de bénéfices économiques, démontrant que les échanges commerciaux de l’Allemagne en dehors de la zone euro avaient progressé plus rapidement qu’au sein de l’espace monétaire commun. Mais surtout, il osa proclamer que l’on veut forcer l’Allemagne à accepter des emprunts communautaires européens, et de mutualisation des dettes pour prix de son passé nazi, et que les partisans allemands des obligations européennes, «sont poussés par ce réflexe très allemand selon lequel nous ne pourrions finalement expier l’Holocauste et la Deuxième Guerre mondiale qu’une fois transférés en des mains européennes l’ensemble de nos intérêts et de notre argent»(sic)

Nous touchons là au cœur du problème. Indépendamment du fait que Herr Sarrazin invente là un Intéressant moyen d’attaquer légalement la « shoah » – par l’angle économique, ce qui en nos temps de « marché-roi » et d’économisme forcené est, réellement, un savoureux « retour de bâton » – nous voulons insister sur le fait qu’il serait non seulement dangereux, mais erroné, d’imaginer que la situation actuelle des pays européens n’est que le résultat d’années de laxisme et d’impérities gouvernementales. Car il s’agit, au contraire, d’un projet savamment ourdi dans l’entre-deux guerres, et soigneusement appliqué à nos peuples – notamment depuis la défaite du 8 Mai 1945.

L’origine de ce projet est né d’un courant de pensée qui s’est développé principalement après la Première Guerre Mondiale, et dont l’hypostase la plus connue est ce qu’après-guerre on nomma « l’Ecole de Francfort » . Essentiellement marxisant, mais aussi psychiatrisant, la teneur essentielle de ce courant était que la cause de la plupart des conflits, de la simple rixe à la guerre internationale, était le sentiment d’appartenance qu’on individu éprouve vis-à-vis d’un groupe, et qui l’amène à voir dans tout membre d’un autre groupe une menace. Partant de là, il fallait, pour que l’humanité trouve la paix – et depuis les massacres de 14/18 il y avait urgence – détruire tout ce qui ressemblait à un groupe, à une structure : famille, clan, nation, etc… et pour cela, partant du très marxiste principe qu’il faut prendre conscience de la situation pour s’en libérer, il convenait naturellement de « déconditionner » les individus – aussi bien en Europe blanche que dans ses colonies. Une telle idée ne pouvait évidemment pas s’accommoder des lois de l’hérédité ou d’un quelconque généticisme, et encore moins du déterminisme biologique. Tout sentiment d’appartenance ethnique ou de fierté raciale commença donc à être présenté comme une pathologie, une maladie dont l’homme Blanc devait être guéri, et de là naquit l’idéologie du métissage , l’invitation faite à chacun de se « désaliéner » de la condition qui lui était assignée dans la société, aux enfants de se révolter contre l’autorité parentale ( le psychiatre juif Wilhelm Reich voyait dans toute discipline paternelle un symbole d’oppression sexuelle ) , l’immigration de peuplement, etc …

De même que la révolution bolchevique de 1917 avait été faite avec l’argent des banquiers juifs américains , les débuts de l’Ecole de Francfort ont été subventionnés par Hermann Weil, un riche négociant en blés, le père de Walter Benjamin était banquier puis antiquaire ( et juif, comme celui de L.Fabius ), et juifs étaient également Theodor W. Adorno, Max Horkheimer, et Herbert Marcuse, principaux initiateurs de ce cénacle. Les accointances entre « gauche » et « droite » ne s’arrêtent pas là : le « père » de la Paneurope Richard Nikolaus de Coudenhove-Kalergi ( 1894 – 1972 ), métis euro-asiatique et marié à une Juive, proclamait en 1925 dans son livre Praktischer Idealismus (idéalisme pratique , Wien/Leipzig 1925) « L’homme de l’avenir sera un métis. Pour la Paneuropa, je désire une race future eurasiaticonégroïde, afin d’amener un développement multiple de la personnalité… ce sont les Juifs qui devront être les personnalités dirigeantes, car une bienveillante Providence a doté l’Europe, en la personne de Juifs, d’une nouvelle race d élite pourvue des dons de l’esprit » tandis que l’écrivain et théoricien communiste italien Antonio Gramsci ( 1891-1937 ) écrivait « Ce n’est pas dans la lutte des classes que la gauche révolutionnaire arrivera au pouvoir mais par le biais d’une activité culturelle et en éradiquant par tous les moyens appropriés les notions de patrie, de famille et de religion, piliers de la civilisation occidentale. L’immigration sans limites est aujourd’hui le moyen le plus sûr, le plus puissant et le plus efficace de parvenir rapidement à nos fin »

Tout cela fut un temps stoppé par l’émergence des fascismes européens, puis reprit de plus belle après 45 et surtout après 68. De ce bref résumé historique s’impose deux conclusions :
- les peuples dits « de couleur » ont été instrumentalisés pour servir ce projet fantasque et totalement artificiel de société multiculturelle, dans le mépris le plus total de leurs aspirations réelles.
- la société multiraciale est un fantasme tout droit sorti du cerveau pétri de repentance d’intellectuels « politiquement corrects » honteux d’être de race blanche depuis que les juifs de l’Ecole de Francfort ont résumé l’histoire de celle-ci à la traite négrière et à la « shoah », mais elle n’est pas arrivée par hasard ni par incurie : il s’agit d’un programme très précis et très élaboré que ses auteurs ont réalisé très lentement, imperceptiblement, pour que les générations successives n’en perçoivent chacune qu’une étape. Ne se rendant de ce fait pas compte de l’ampleur du projet, les peuples européens, même ne se sont pas, ou pas assez, rebellés. Ou s’ils l’ont fait, ce fut uniquement contre la « gauche » de leurs pays. Or, la ploutocratie ne peut que se réjouir que l’atomisation de la société, c’est-à-dire de la réduction de tous les peuples à un agrégat d’individus rendus nomades par des factices « nécessités professionnelles » et qui n’ont plus droit qu’à une identité : celle de consommateurs. Le « communisme » a été évacué en 1989, non seulement parce que devenu inutile, mais surtout parce que sociologiquement réalisé dans les pays « bourgeois » : disparition de la famille traditionnelle, arasement du dimorphisme sexuel et amenuisement de l’individu à sa seule existence professionnelle.

Il est donc non seulement inexact, mais funeste, de croire que la situation présente n’est que le résultat de dérive idéologique ou d’errance politique, et qu’il suffirait de redonner un coup de barre pour que tout revienne « à la normale » en quelques mois. Non, il s’agit d’un dessein prémédité, bientôt séculaire, disposant d’énormément d’argent et de structures solidement ramifiées, qui a insidieusement empoisonné les consciences blanches et qu’il va être long et difficile de combattre, tant moralement que matériellement.

Et dans ce combat qui nous attend, il faut que toutes et tous gardent à l’esprit qu’on ne résoudra aucun des problèmes actuels tant qu’on n’aura pas remis le problème de la race au coeur de tous les débats de société. Car sous la pression de la bienséance du « politiquement correct », il est actuellement en pays blanc conseillé dans les discours publics de remplacer le mot « race » par le mot « type » ou par le terme « minorité visible » Mais en dépit de ces conventions de langage, il reste néanmoins que les races humaines, les groupes et les sous-groupes raciaux, différenciés d’après des caractéristiques psychiques, spirituelles et biologiques, quel que soit le nom qu’on donne à ces groupes – « type » ou « race » – existent. En Amérique, en Europe, et donc aussi en France, nos voix doivent continuer à s’élever pour exiger que l’on cesse d’occulter la vérité et que l’on prenne en considération la question de l’évolution de la structure raciale de la société européenne.

Lorsque cette question, l’avenir des races humaines, était évoquée au XIXème siècle, les penseurs européens d’alors étaient persuadés que la race blanche, forte de l’avantage que lui donnait la maîtrise des sciences et des techniques, finiraient par s’imposer sur les continents où les indigènes étaient techniquement moins évolués. C’était compter sans le poison chrétien : la diffusion en Afrique des moyens d’hygiène et des techniques médicales a à partir du milieu du XXème siècle y réduisit très fortement la mortalité infantile alors que les taux de fécondité élevés s’y maintinrent. Il en résultat, à partir du milieu du XXème siècle, un taux de croissance très élevé de la population africaine; or la même science, via l’eugénisme, ou la contraception, aurait pu limiter ce taux, mais les Eglises s’y opposèrent toujours, et s’y opposent encore, avec la dernière virulence : ainsi du jésuite ordonné prêtre en 1928 Michel Riquet, qui fut vice-président de la L.I.C.R.A. où il put oeuvrer de concert avec Alain Jakubowicz – président de la même secte et avocat du Consistoire Israelite, pour réaliser prématurément la prédiction de l’empereur Flavius Claudius Julianus qui au IVème siècle écrivait « Si le christianisme triomphe, dans deux mille ans le monde entier sera dominé par les Juifs », et combler d’aise les loges franc-maçonniques dont à chaque réunion l’Evangile selon St-Jean est ouvert à la page du verset 4-22 : « Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs  »

Car si les flux migratoires du XVème au XXème siècle se sont inversés à partir du milieu du XXème siècle, c’est là encore grâce à la toxine judéo-marxiste : les antiracistes s’appuient toujours sur l’idéologie développée par le chercheur communiste soviétique Trofim Denissovitch Lyssenko selon laquelle tous les groupes humains étant biologiquement égaux, les races humaines n’existent pas, et en prétendant que la simple évocation de la question des races humaines est faire preuve de racisme. Pour empêcher la prise de conscience de la spécificité raciale des Européens, ils font en sorte que les autres races migrent en masses vers les zones peuplées par les Blancs européens, et à partir du milieu du XXème siècle les Blancs européens ont fortement réduit leur taux de fécondité : ce taux de fécondité est désormais si faible en Europe (en moyenne moins de 1,5 enfant par femme) que non seulement il ne permet pas le renouvellement endogène de la population mais qu’en plus, d’ici 150 à 250 ans, il conduit à la disparition des habitants autochtones. Et si la contraception a été une merveilleuse invention car permettant, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, de pouvoir s’adonner en toute innocence et sans arrière-pensée aux délices variés d’une sexualité libre, elle fut instrumentalisée dans les années 70, en France, de deux façons :
- en ne concernant que les femmes européennes, alors que les déjà nombreuses immigrées africaines étaient invitées à continuer à se conformer au dogme islamique l’interdisant, et donc à faire proliférer leur race étrangère à l’Europe
- en allant de pair avec la glorification du travail, présenté comme un instrument de libération de la femme, tandis que la maternité l’était comme un fardeau .

Il est là aussi révélateur que ce principe marxiste – puisqu’énoncé en ces termes par Friedrich Engels : « l’émancipation de la femme, son égalité de condition avec l’homme est et demeure impossible tant que la femme restera exclue du travail social productif et qu’elle devra se borner au travail privé domestique »* – ait été mise en oeuvre sous un président « de droite », Valery Giscard d’Estaing, qui par le décret du 29 Avril 1976 donnant droit au regroupement familial des immigrés ouvrit également les portes de la France aux invasions chromatodermes.


* Engels, L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat, Editions Sociales, p.170


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1 commentaire:

  1. Merci..;
    mais là, je ne comprends pas :
    "ésuite ordonné prêtre en 1928 Michel Riquet, qui fut vice-président de la L.I.C.R.A. où il put oeuvrer de concert avec Alain Jakubowicz –"
    AJ en 1928 ???

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