Né le 22 août 1947 à Besançon, Jean-Richard Sulzer
habite à Neuilly-sur-Seine, l’une des communes les plus riches de
France,
très courue par la communauté israélite dont il est lui-même issu.
C’est dans cette ville, fief des Sarközy-Sebaoun où il prit sa carte de
l’UMP.
Marié et père de deux enfants, il est professeur de
gestion à l’Université Paris-Dauphine. Expert en finances d’entreprise
et en
finances publiques, il a publié divers ouvrages consacrés
essentiellement à ce domaine de la finance.
Homme du régime, il a été "honoré", entre autres, des
titres de chevalier dans l’Ordre National du Mérite, chevalier des
Palmes
Académiques ; il a reçu la médaille d’Argent de la Ville de
Paris (pour d’évidentes raisons) et la médaille de Bronze de la
Jeunesse et des Sports. Bruno Gollnisch, universitaire
d’un tout autre niveau, n’a jamais obtenu la moindre récompense du
système...
Au-delà d'un parcours politique d'apparence chaotique
(des centristes au vote Mitterrand, de l'UMP de Chirac au néo-FN de
Marine
Le Pen), les grandes lignes d'un engagement apparaissent, celles de
la défense d'une République maçonnique irrémédiablement ennemie de la
France par l'alliance entre la droite libéraliste et
conservatrice et l'extrême droite sionisée et débarrassée de tous
ses éléments nationalistes.
Des convictions politiques au gré des vents dominants
Jean-Richard Sulzer a rejoint tardivement le Front
national après de nombreux revirements. Ses opinions politiques n’ont
jamais
été très affirmées : en 1988, il vote François Mitterrand au nom,
c’est lui qui le dit, « de l'ouverture et de la "France Unie" »[1]. Propos surprenant dans la bouche d’un universitaire qui ajoute de surcroit, un an après la mort – et quatorze
année de règne – du "Pharaon" : « homme de pouvoir, François Mitterrand restait encore un mystère pour la plupart de celles et ceux qui votèrent pour
lui »[2].
L’État déplorable de la France comme les multiples
scandales ayant éclaboussé la longue vie et deux septennats de François
Mitterrand ne laissaient subsister aucun "mystère". Avant de voter à
gauche, le cœur de Sulzer a balancé à droite – mais pas beaucoup. Il
évolua dans les cabinets de Jacques Duhamel et Edgar
Faure[3]
– le ministre de l'Education nationale qui s’inspira des
revendications de Daniel Cohn-Bendit et des "juifs-rouges" pour en
faire la loi de modernisation de l'Université après Mai 68. Il est par
la suite l’un des collaborateurs de Jean-Pierre Soisson,
centriste ultra-libéral[4][5].
Centriste sous les centristes, mitterrandien sous
Mitterrand, Jean-Richard Sulzer se tourne avec un un prodigieux sens de
l’opportunité vers les libéraux-conservateurs après la victoire de
Jacques Chirac. Est-ce le financier ou celui qui aspire à briller au
firmament de la peopolitique qui, la quarantaine passée, se
retrouve dans la sphère du concussionnaire Nicolas Miguet[6] ? Il participe avec le président du RCF à plusieurs numéros du Quotidien de Paris. Sur
l’un des sites boursiers de
Nicolas Miguet), Sulzer écrit (sous la direction de Nicolas Miguet) la
chronique dithyrambique d'un livre de... Nicolas
Miguet[7]...
Au fondement de l’UMP
Centriste, mitterrandiste, miguetiste, Richard Sulzer
reste un libéral. Il devient membre de l’Association des amis de Jacques
Chirac
(présidée par un autre juif, Bernard Pons [8])
et figure parmi les
membres-fondateurs de l’UEM (Union en mouvement). Ce parti
chiraquien totalement oublié n’est autre que l’ancêtre de l’Union pour
la majorité présidentielle, devenue l’Union pour un mouvement
populaire, mieux connue sous l’acronyme UMP, mouvement né sous le
"haut" patronage de Chirac et Sarközy.
L’UEM a été créée par Jérôme Monod[9], avec pour président Renaud Dutreil[10]. On y retrouve Philippe Douste-Blazy[11], Dominique Perben – opposant de Bruno Gollnisch à Lyon – ou encore le corrompu François Léotard (entre autres).
Partisan de l’union des droites libérales, sionistes et
conservatrices jusqu’à au moins 2002, Sulzer se rapproche alors du Front
national. On l’y retrouve dès
2004 ; à peine arrivé, il obtient une place sur la liste du Front
national aux élections européennes [12] alors même qu’il n’est pas adhérent.
Ascension fulgurante au Front national
La première grande opération de Marine Le Pen, la
campagne présidentielle de 2007, se traduit par le plus cinglant échec
de
l’histoire du Front national. Sans ligne doctrinale, sans cadres,
sans programme, le parti perd un million d’électeur.
Marine Le Pen, directrice de la désastreuse campagne de 2007[13]
avait confié à Sulzer le soin de rédiger le programme économique pour
les ultimes élections présidentielles de Jean-Marie Le Pen.
Étonnant choix puisque Sulzer a adhéré au Front national... en 2007.
Entre le nommé responsable du volet économique et sa chef, les couacs
se multiplient sur fond d’incohérence programmatique et
d’improvisation permanente.
C’est même de la schizophrénie quand, dans le propre journal de Marine Le Pen, L’Aviso[14] [15], Sulzer affirme :
« Il serait désastreux que nous sortions de l’Europe du traité
de Rome. En revanche, il serait temps de revenir à l’Europe telle
qu’elle fut conçue par ses
fondateurs. »[16]
quand Marine Le Pen déclare :
« L’Union européenne est un système vicié à la base. » [17]
L’ombre de la maçonnerie
Cet entretien de Jean-Richard Sulzer à L’Aviso révèle
bien des surprises et recèle
bien des "mystères". La fin de l’article mérite d’être cité en
intégralité, notamment la partie où Sulzer fait mention aussi clairement
que possible de son appartenance maçonnique. Il faut noter
une fois encore la schizophrénie de la tribu Marine : que dire en effet des viles attaques de Marine Le Pen et de ses spadassins contre Bruno Gollnisch – déformants fielleusement les
propos de ce dernier quant à l’UMP [18] – quand Jean-Richard
Sulzer
déclarait, lui, noir sur blanc dans le journal de Marine Le Pen, que
la stratégie de cette dernière n’a d’autre but que l’alliance avec les
conservateurs-libéraux ?
(Audrey Guibert pour l’Aviso :) Croyez-vous cependant que la
courtoisie qui régit les relations entre le groupe UMP, présidée par
Jean-Pierre Soisson, et celui du Front national, présidé par
Pierre Jaboulet-Vercherre, puisse être exportée ?
Pour ce qui est des alliances, je vous rappelle qu’entre 1998 et
2004, le mode de scrutin a changé. Les élections régionales comportent
deux tours, avec une prime majoritaire. S’il peut y avoir
un accord UMP/FN [on notera l’ordre], il devra se faire clairement par fusion de liste entre les deux tours. [...] si les listes UMP ne fusionnent pas, de très nombreuses régions
risquent de passer à gauche ou de le rester. Il faut que les deux formations politiques prennent des positions claires, sinon au soir du 28 mars 2004, la France sera rose. Je
vous rappelle qu’une telle bérézina aux élections locales est souvent annonciatrice de graves revers au niveau national.
Question : Est-ce que la dédiabolisation du Front national
constitue un préalable à un tel accord ? Et comment Marine Le Pen
peut-elle y contribuer ?
On ne diabolise souvent que par opportunité [sic]. [...] Par sa
personnalité, Marine le Pen peut contribuer à dédiaboliser le FN. Mais
de toute façon, la gauche aura toujours intérêt à diaboliser
le Front national. La vraie difficulté, et c’est à ce titre que
l’exemple bourguignon est intéressant, est que la droite parlementaire
et la droite nationale puisse trouver les bases d’un plan.
Ceci ne devrait pas être sorcier si chacun veut bien y mettre du
sien. Il n’est pas question d’aligner totalement les programmes. Un
accord consisterait pour chaque région à définir les priorités
de bon sens qui s’imposent. Il s’agit d’élections locales. Personne
n’exigera que l’une des deux grandes formations politiques soit le clone
de l’autre.
Question : Comment conciliez-vous ce souhait de voir la droite
parlementaire nouer des accords avec la droite nationale [sic] avec
votre engagement philosophique qui n’est un mystère pour
personne ?
Parlons clair [rigoureusement sic] : je ne suis pas seul
dans ce cas. Certains peuvent le révéler, d’autres non. Si je venais à
trahir des secrets, ce que je ne ferai pas, vous seriez
étonné. Je cultive effectivement une philosophie de la
tolérance réciproque. Il faut écouter et savoir écouter l’autre, et
percevoir les évolutions respectives. Il me semble que
ni la droite nationale, ni les obédiences philosophiques ne
prospéreraient grandement, et c’est un euphémisme,
si les fondamentalismes islamiques venaient à prendre le contrôle de
tout ou partie des leviers de commander du territoire français et
européen, ou à gommer les acquis de notre [rigoureusement
sic] civilisation.
Qui sont donc ces mystérieux autres francs-maçons qui
œuvrent pour l’unité de la droite libéraliste avec le Front
national ? A quelles loges fait-il allusion ? Au sein du Front
national, en bon frère maçon, Sulzer a sans doute tenté de mettre sur
pied une loge pour y recruter du personnel comme
Jean-Michel Dubois, Me Wallerand de Saint-Just ou Louis Aliot.
Alors qu’il n’est même pas membre du FN, Jean-Richard
Sulzer acquiert une influence primordiale, signant même des communiqués
au
nom d’un parti dont il n’est pas encore membre selon sa biographie
officielle.
Conseiller et proche de Marine Le Pen
Comme Marine Le Pen, il ne dédaigne pas les sinécures
électorales : Jean-Richard Sulzer, au mépris de ses (rares) électeurs
parisiens, a été parachuté au conseil régional du
Nord-Pas-de-Calais, alors même qu’en 2008 il était tête de liste à
Paris. Il réussit l’exploit d’être secrétaire du groupe FN au conseil
régional
d’Ile-de-France et candidat à celui du Nord-Pas-de-Calais. La
République des déracinés...
Dans le Nord, il est désormais le fidèle paillasson de
sa consœur en parachutage. Dans un passage télévisé, Jean-Richard Sulzer
y déploie sa haute culture historique – qui n’a jamais entendu
parler des célèbres déplacements sportif à Berlin en 1933 ? – et ses méthodes, directement héritées de son passage à
l’UMP et dans la maçonnerie.
Richard Sulzer et Marine Le Pen – faute de pouvoir
imposer le respect – se servent du conseil régional comme d’un terrain
de
jeu : extrait d’un reportage réalisé par R. Cohen pour M6 et diffusé
il y a quelques mois :

Parachuté, Sulzer accumule en quelques années les
fonctions : secrétaire général du FN au conseil général d'Ile-de-France,
secrétaire de la IXe circonscription du Nord, rédacteur du programme
économique, candidat à de multiples élections, etc. Ses parachutages ne
sont pourtant pas des réussites. En pleine
« vague » néo-frontiste et malgré le soutien des médiats, il se
présente aux cantonales à Tourcoing Nord. Là où René Declercq avait
totalisé 4 375 voix (18,5%) en 2004 pour le FN
et se qualifiait pour le second tour, sept ans plus tard, Sulzer
perd près de 500 voix (3 962 et 26,03%) malgré le soutien médiatique ;
il ne peut même pas se maintenir au second tour qui
était le maigre objectif qu’il s’était lui-même assigné.
Républicanisme, sionisme et laïcité
Sauver la République maçonnique en manipulant la droite
nationale, l’objectif est clairement établi. Pour le réaliser, le
discours est clair : islamophobie, république, sionisme et laïcité.
Jean-Richard Sulzer le distille au moyen d’une association, SOS Égalité.
La “laïcité” est le nouveau cheval de bataille de Marine
Le Pen ; la “défense de la laïcité” est l’argument massue pour
justifier ses prises de positions contre le seul islam radical au
détriment d’attaques légitimes contre les politiques migratoires ou la
République. Un autre exemple de ce nouveau discours –
longtemps le concept même de laïcité était ignoré au Front – a eu
lieu lors de l’émission télé “17 h politique”, dimanche 6 décembre 2010
sur I-télé. Marine Le Pen y a en effet déclaré, alors
qu’elle condamnait “la discrimination positive”, “soutenir
l’association SOS Egalité”. Soutien réaffirmé ensuite dans un communiqué
de presse. Cette association est pourtant totalement
inactive[19].
Comme une association maçonnique, SOS Égalité défend « l’égalité
en droits des citoyens français, conformément aux
principes de la République française. Elle lutte pour cela contre le
communautarisme et les actions qui visent à remettre en cause cette
égalité. » L’association a été créée en
janvier 2010 ; à l’image de toutes les associations-fantômes qui
font florès dans les milieux nationaux-sionistes ces dernières années
elle n'est qu'une coquille vide. Elle développe les mêmes
positions républicaines maçonniques que Marine Le Pen [20] :
Assimilation, métissage, anti-communautarisme, maçonnisme : tout est résumé :
« Promouvoir l’égalité en droits des citoyens français; lutter
contre le communautarisme et les politiques explicites ou implicites de
promotion de la discrimination positive en France;faire
connaître au plus grand nombre ces politiques et saisir la justice
pour obtenir leur annulation;recueillir les témoignages des victimes de
ces politiques : victimes directes (celles qui n’ont pas
vu leur mérite reconnu en raison de leur appartenance à une
catégorie de la population non privilégiée par ces programmes), et
victimes indirectes (celles qui appartiennent à l’une de ces
catégories privilégiées, qui ont pourtant utilisé les voies
conventionnelles, mais qui souffrent de l’amalgame car présumées
favorisées); porter assistance par tous moyens à ces victimes et
œuvrer au rétablissement de leurs droits de citoyens français. »
Défendant, le “mérite” plutôt que “la couleur de peau”,
SOS Egalité se pique même de rendre hommage à une “École républicaine” à
la dérive… La récupération des symboles de l’ennemi, en politique,
n’a jamais fini que par une chose : l’intégration des idées de l’ennemi.
Le cas d’un sioniste venu du RPR est évidemment
bien différent puisqu’il est ennemi. Et lors de son discours fondateur, Marine Le Pen a en tout point été conforme aux aspirations de Jean-Richard Sulzer.
L’attachement au système qui détruit la France est
explicite : la bannière du site fait référence et à Marianne et à la
Constitution de la Ve République – mots, images et écriture
rappelant fortement celle du groupuscule d’Alain Soral.

Les liens entre les deux associations républicaines,
laïcardes et assimilationnistes ne s’arrêtent pas là : dans le numéro de
décembre [21] du journal dénommé Flash,
le nom de Jean-Richard
Sulzer voisine avec ceux d’autres opportunistes, de Philippe Randa à
la famille Bouchet (Christian et Gauthier) et Alain Soral.

Juif avant-tout
Opportuniste, républicain et franc-maçon, Jean-Richard
Sulzer est très attaché à sa judéité. C’est en qualité de juif qu’il
participe en 2006 à une manifestation sioniste organisée en la
mémoire d’un étranger assassiné par d’autres étrangers pour de l’argent.
Sa sécurité sera organisée pour l’occasion par
l’organisation terroriste juive LDJ [22] qui entretient d’importantes
relations avec l’entourage de Marine Le Pen. Elle-même s’était félicitée de cette participation (« L'important, c'est qu'il y ait une participation symbolique du
FN ») ; alors que le pourtant très sioniste Philippe De Villiers avait été conspué par les
extrémistes juifs, l’agent d’Israël Sulzer avait été parfaitement bien traité, accueilli et protégé par le service d’ordre [23].
En mars 2011,il faut publier un nouveau communiqué [24], écrit en qualité de Juif, qui se termine ainsi :
« Les organisations juives de France méritent une meilleure
image ; et tout ce remue-ménage ne peut que nuire à l’image de tous nos
coreligionnaires.
Quelques agitateurs et agités irresponsables viennent de nuire
gravement à l’image de nos coreligionnaires au sein de la Nation
française.
Jean Richard Sulzer, Juif ! »
Le même qui affirme – sans apporter la moindre précision – avoir « perdu une partie de ma famille lors des persécutions
antisémites et dans les "camps de la mort" de cette terrible période » n'hésitent pas à recourir, en bon agent du système, un spécialiste de la reductio ad hitlerum :
« Si le programme de Marine Le Pen ne ressemble évidemment en
rien au programme d’Hitler, en revanche ce tissu d’âneries relève lui
bel et bien des procédés hérités de la propagande de
Goebbels ! »
Jean-Richard Sulzer prétend combattre le communautarisme
musulman et l’intégration. Cela ne pose aucun problème de conscience à
cet étranger de dénoncer le hallal mais de se réjouir que ses
propres ancêtres, refusant de s’intégrer, se soient fait tenancier d’un
restaurant utilisant les monstrueuses méthodes d’abattage
rituel juif "casher" [25]...
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