mercredi 2 novembre 2011

La mairie de Joigny fracturée

Une ou plusieurs personnes se sont introduites dans les locaux de la mairie dans la nuit de vendredi à samedi. Elles n'ont rien emporté mais ont fracturé plusieurs portes.

Plusieurs bureaux de la mairie de Joigny ont été visités dans la nuit de vendredi à samedi, vers 3 heures du matin. A priori, le(s) malfaiteur(s) n'a (ont) rien emporté. « C'est une atteinte à l'image de la République », soupire toutefois le maire Bernard Moraine.

Les cambrioleurs ont forcé une fenêtre

Le ou les cambrioleurs sont entrés dans l'enceinte de l'hôtel de Ville en forçant une fenêtre. Ils ont accédé à un bureau dont ils sont sortis en enfonçant une porte pour atteindre le couloir. En tout, quatre portes ont été forcées, dont celles du bureau du maire Bernard Moraine, et celui de sa secrétaire et de son premier adjoint, Claude Josselin.
Les malfaiteurs ont sans doute été pris par le temps, puisque l'alarme de la mairie s'est rapidement déclenchée : la sirène s'est alors mise à hurler. Des alertes ont également été émises et plusieurs personnes sont arrivées à l'hôtel de Ville en quelques minutes.
C'est peut-être ce qui explique le fait que, a priori, les cambrioleurs soient repartis les mains vides. Des élus et employés se sont rendus sur place samedi matin et aucun vol n'a été constaté.
Il semblerait que le but de l'intrusion ne soit pas le vandalisme. Exceptées, bien sûr, les portes cassées et quelques tiroirs et placards forcés, les bureaux n'ont pas été mis sens dessus-dessous.
Les malfaiteurs sont repartis par une fenêtre, ouverte depuis l'intérieur du bâtiment.
Ces dernières semaines, plusieurs édifices municipaux (piscine, courts de tennis, club-house du club de pétanque) avaient également été visités, pour des butins minimes (des boissons, des friandises)

Les centres de loisirs visités

Bien avant cela, les centres de loisirs de la commune avaient eu droit au même sort. Mais l'hôtel de Ville était encore épargné. Courant 2007, c'est le Centre communal d'action social, mitoyen de la mairie, qui avait été victime du même forfait.
Pour l'heure, la gendarmerie parle donc de « tentative » de cambriolage. La Ville va devoir estimer le montant du préjudice. Elle devrait remplacer, voire renforcer, ses portes et ses fenêtres.
 
Sabrina Huard
sabrina.huard@centrefrance.comsource 

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