
Mercredi 3 novembre 2011, le
porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères et
européennes a fait les déclarations et a répondu aux questions suivantes
:
Est-ce que la France contribue au Programme onusien de
l’Éducation sur l’Holocauste qu’a évoqué hier Mme Irena Bokova de
l’UNESCO ?
Notre pays attache une très grande importance à la mémoire de
l’Holocauste et à son enseignement. Les témoins de la Shoah
disparaissant, notre responsabilité à l’égard des générations futures
s’accroît et la France soutient, à titre national et dans les
institutions européennes et internationales, les projets mémoriels
d’envergure.
C’est dans le cadre de cet engagement que la France a apporté
une contribution de 40000 euros en 2011 en faveur du programme de
l’UNESCO visant à conserver la mémoire de l’Holocauste et à combattre
toute forme de déni de celui-ci. Dès 2009, la France a été l’un des
premiers pays à contribuer financièrement à ce programme, et est
toujours aujourd’hui l’un de ses principaux pays donateurs.
Je vous rappelle que, par décret du 20 novembre 2003, un
ambassadeur en mission chargé de la dimension internationale de la
Shoah, des spoliations et du devoir de mémoire a été nommé. Il a
notamment pour mission de développer des relations de travail étroites
et confiantes avec les organisations de la communauté juive dans leur
dimension internationale, en étant à l’écoute de leurs attentes et de
leurs messages. Il assure le suivi des diverses actions engagées en
matière de réparation de la dette envers les juifs de France déportés
pendant la Shoah, en veillant à l’adaptation des moyens mis à
disposition en ce domaine. Il représente la France au Groupe d’action
international pour la mémoire de la Shoah (GAIS), dont notre pays est
membre depuis 1999 et qui conduit une action importante dans l’œuvre de
mémoire, d’éducation et de recherche. Il apporte également un soutien
actif au « Projet Aladin », lancé à l’UNESCO le 27 mars 2009, qui vise à
mieux faire connaître la Shoah dans le monde, en traduisant notamment
en arabe certains grands textes, dont celui de Primo Levi « Si c’est un
homme ». Cette initiative a vu le jour grâce à la Fondation pour la
mémoire de la Shoah qui joue, dans ce domaine, un rôle irremplaçable.
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