dimanche 4 mars 2012

Les meilleures techniques informatiques des services secrets français

En marge de leurs investigations sur le patron de la DCRI, les auteurs de L’Espion du président (commandable ici) décrivent les capacités de surveillance des hommes de l’ombre.
Voici ci-dessous les meilleurs passages.
Siphonner les ordinateurs
La DCRI dispose d’une équipe de serruriers… du net. Des informaticiens capables de voyager dans le temps en retrouvant tout ce qui a été tapé sur un clavier jusqu’à un million de caractère en arrière ou d’aller aspirer, à travers la Toile, le contenu du disque dur d’un ordinateur sans laisser de traces. Pratique lorsqu’on veut, par exemple, mettre la main sur les épreuves d’un livre embarrassant pour le « Château »(*). Pour casser un disque dur trop récalcitrant, le DCRI peut toujours faire appel aux experts de son centre d’assistance, l’armée de réserve logée à Boullay-les-Troux (91). Un savoir-faire hérité de la DST qui, dans les années 90, avait retourné des hackers.
David [officier de la DCRI] nous donne quelques explications : « Maintenant, nous n’avons plus besoin de partir avec l’ordinateur, nous siphonnons le contenu à distance. Il y a des gens chez nous, à la section R, qui font ça très bien. Si la cible ne se connecte jamais sur Internet, ni sur Wi-Fi, nous devons aller sur place pour faire un double du disque dur. Une opération rapide et indolore. »
(*) Autrement dit, le locataire du palais de l’Elysée.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire