En marge de leurs investigations sur le patron de la DCRI, les auteurs de L’Espion du président (commandable ici) décrivent les capacités de surveillance des hommes de l’ombre.
Voici ci-dessous les meilleurs passages.
Voici ci-dessous les meilleurs passages.
La
DCRI dispose d’une équipe de serruriers… du net. Des informaticiens
capables de voyager dans le temps en retrouvant tout ce qui a été tapé
sur un clavier jusqu’à un million de caractère en arrière ou d’aller
aspirer, à travers la Toile, le contenu du disque dur d’un ordinateur
sans laisser de traces. Pratique lorsqu’on veut, par exemple, mettre la
main sur les épreuves d’un livre embarrassant pour le « Château »(*).
Pour casser un disque dur trop récalcitrant, le DCRI peut toujours
faire appel aux experts de son centre d’assistance, l’armée de réserve
logée à Boullay-les-Troux (91). Un savoir-faire hérité de la DST qui,
dans les années 90, avait retourné des hackers.
David [officier de la DCRI] nous donne quelques explications : « Maintenant,
nous n’avons plus besoin de partir avec l’ordinateur, nous siphonnons
le contenu à distance. Il y a des gens chez nous, à la section R, qui
font ça très bien. Si la cible ne se connecte jamais sur Internet, ni
sur Wi-Fi, nous devons aller sur place pour faire un double du disque
dur. Une opération rapide et indolore. »
(*) Autrement dit, le locataire du palais de l’Elysée.


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