jeudi 29 mars 2012

Mohamed Merah a voyagé à l'étranger avec la couverture des services secrets

Trouvé sur le site de Blanrue, en italien, traduit à l'arrachée par bob qui n'a pas son diplôme de voleur de montre et réclame l'indulgence. S'il y a des coquilles, merci de les signaler
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Le tueur  a voyagé à l'étranger avec la couverture des services secretsLe cas du jeune Français d'origine algérienne qui a revendiqué la responsabilité de l'assassinat de sept personnes à Toulouse et Montauban au nom d'al-Qaida a ouvert une guerre des  services secrets. Selon des sources de renseignement qui se sont confiées au journal (ilfoglio.it), la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE), qui est l'agence française en charge de l'espionnage et du contre-terrorisme à l'extérieur du pays, a obtenu pour Merah - en tant qu'informateur - une entrée en Israël en Septembre 2010, à travers un poste de contrôle à la frontière avec la Jordanie. Le Français, Mohammed Merah, est entré en tant que "touriste", est resté trois jours, puis est retourné en Jordanie, d'où il s'est envolé pour l'Afghanistan. Son entrée en Israël, couverte par les Français, aurait eu pour but de prouver la capacité du réseau djihadiste à passer à travers la frontière avec un passeport européen.

Cette information manque de documentation officielle, mais il y a une confirmation indirecte dans une note dissonante parue dans le journal d'hier Haaretz, citant des sources du Shin Bet, les services secrets israéliens. L'article dans Haaretz s'accorde avec le gouvernement israélien, ce qui confirme l'entrée en Israël Merah, mais il ajoute que, selon le Shin Bet il n'y a aucune trace de l'arrestation du tueur à Jérusalem parce qu'il avait un couteau, comme le prétend Le Monde dans un entretien avec Bernard Squarcini, chef de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI), le contre-espionnage français. Il est également difficile de savoir si oui ou non Merah a également visité les territoires palestiniens. En bref, dix-huit mois plus tard, il y a deux versions qui ne coïncident pas, on ne sait pas si le Français a été arrêté ou non, et où il est allé, et les services israéliens démentent le chef des services français.

Passage au Pakistan, la version du renseignement militaire. La semaine dernière, lorsque les journaux français ont écrit que Merah avait voyagé au Pakistan à deux reprises et avait été formé dans les camps au Waziristan, le gouvernement pakistanais a démenti : "Il n'y aucune trace de son passage dans le pays." Le dimanche les talibans pakistanais et les services secrets pakistanais, qui ont à plusieurs reprises essayé d'être liés par un réseau d'alliances, sont devenus plus bavards. Un porte-parole des talibans dans la région du Waziristan, Ahmed Marwat, a téléphoné à Reuters et l'Associated Press pour dire que, oui, Merah s'est formé avec eux, réfutant ainsi le gouvernement français qui soutenait officiellement que le jeune "n'avait pas été formé ni été en contact avec des groupes djihadistes. " Marwat a toutefois ajouté : "Nous ne savons rien des attentats en France. Ils n'ont rien à voir avec nous. " Le même jour, deux responsables pakistanais ont contacté Ishtiaq Mahsud, correspondant d'Associated Press à Dera Ismail Khan, une petite ville dans le Waziristan, pour expliquer pourquoi les services de renseignement français ont un intérêt vital à créer et infiltrer des informateurs du profil de Merah : au moins 85 jeunes français ont reçu une formation - ou sont en formation - dans la région du nord du Waziristan au cours des trois dernières années. Les hommes sont pour la plupart français arabes, ont formé un groupe appelé le Jihad Islamique, ont un commandant français qui se fait appeler Abou Tarek, et cinq d'entre eux rentrèrent en France en Janvier 2011 pour trouver de nouvelles recrues. "Il n'est pas clairement établi», disent les deux responsables, que Merah figurait parmi les cinq qui sont repartis - un aveu implicite de sa présence possible.

Le jeune Français a fait au moins deux voyages au Pakistan et deux en Afghanistan. Des sources nous ont confié que, même alors, il y avait un accord : la liberté de mouvement en échange d'informations précieuses. Squarcini, le chef de la DCRI, a déclaré que Merah, assiégé par la police dans l'appartement de Toulouse, aurait affirmé avoir été formé "par une seule personne" et non pas dans un camp d'entrainement, de façon à "ne pas se distinguer au milieu des autres par la langue française."

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Daniel Raineri
Source :
http://www.ilfoglio.it/soloqui/12819

Traduction : Propagandes.info

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