« Il est temps d’admettre que nous vivons dans une économie factice », écrit le blog américain The Idealist.
Les gens réclament des emplois, et les politiciens les leur promettent,
mais les politiciens ne peuvent créer d’emplois. Et il ne faut pas
compter sur les médias pour nous ouvrir les yeux, tout occupés qu’ils
sont à glorifier les 'people', parce qu’ils sont riches. Ainsi, la
semaine passée, Kim Kardashian a fait la une du Huffington Post parce que son chat est mort, rappelle-t-il.
Il cite 10 autres preuves qui attestent de l’illusion de nos économies :
1/ Les faux emplois.
Non seulement les chiffres du chômage sont minimisés artificiellement
par les instances gouvernementales, mais 80% des emplois ne produisent
aucune valeur. Ils pourraient disparaître demain sans menacer la survie
et le bonheur de l’humanité.
2/ Les problèmes créent des emplois, et non des solutions.
Nous ne réglerons jamais les problèmes de la drogue, de la violence,
des codes des impôts trop complexes, …etc., parce que ces problèmes
permettent d’employer des policiers, des percepteurs, des gardiens de
prison, des fonctionnaires… En d’autres termes, nous avons besoin de ces
problèmes totalement fabriqués pour créer de l’emploi artificiel.
3/ L’argent n’a pas de valeur.
L’argent est l’illusion la plus trompeuse. L’argent n’a de la valeur
que parce que la loi le décrète. Mais l’argent n’est que du papier avec
de l’encre, et sa valeur réelle est nulle. Les seules choses qui aient
de la valeur, c’est le travail, les matériaux, la nourriture, l’eau et
l’énergie.
4/ Les banques centrales rachètent les dettes des nations.
Aux Etats Unis, la Fed prête de l’argent au gouvernement américain qui
émet des obligations pour financer ses dépenses. Ces obligations sont
ensuite proposées aux investisseurs. Mais en pratique, c’est la Fed qui
en rachète près de 90%. C’est ce que l’on appelle la monétisation de la
dette. Dans la zone euro, cette monétisation de la dette a aussi lieu
lorsque la BCE rachète des obligations souveraines des pays en difficulté, comme Mario Draghi s’est engagé à le faire en juillet de l’année dernière.
Or ceci ne consiste en rien de moins qu’une chaîne de Ponzi.
Dans ce système, les taux d’intérêt sont artificiellement maintenus à
un bas niveau (s’ils étaient le reflet de la demande réelle des
investisseurs pour ces dettes, ils seraient plus élevés).
5/ La détermination de la valeur est faussée.
Le mécanisme de fixation des prix est désormais tellement affecté par
des variables exogènes qu’il devient difficile de déterminer quelle est
la valeur réelle des choses. Les subventions de l’Etat, les taxes, les
lois et les règlements, la manipulation des taux d’intérêt, et la
spéculation sur les matières premières sont autant de facteurs qui
compliquent la valorisation des biens et des services.
6/ L’échec est récompensé.
On demande aux citoyens de se serrer la ceinture pour porter secours à
des gouvernements, des institutions financières, ou des entreprises. Et
lorsque quelqu’un réussit par la force de son travail, il est lourdement
imposé pour financer les plans d’aide d’institutions qui se sont mal
comporté.
7/ Les organisations privées ont les mêmes droits que les êtres humains, mais pas les mêmes sanctions.
Cela devient évident lors de catastrophes industrielles : à quoi aurait
été condamné un homme qui aurait provoqué une catastrophe de l'ampleur
de celle de la plateforme Deepwater Horizon? Il aurait été jugé comme un
tueur psychopathe, et on aurait veillé à ce qu’il ne puisse plus jamais
nuire.
8/ Les gens achètent des choses avec de l’argent qu’ils n’ont pas.
Malgré l’inflation, le chômage en hausse et l’effondrement des marchés
immobiliers, l’achat à crédit ne ralentit pas. Or, rien n’est pire pour
une économie que des emprunts adossés à des valeurs dont les retours sur
investissement sont négatifs : voitures, cartes de crédit, et prêts
étudiants, par exemple.
9/ Les créateurs d’entreprises sont punis.
Règlementations abusives, multiplication des considérations écologistes
(pas toujours fondées)… Nos économies créent de la dépendance là où il
n’y en a pas besoin. La bureaucratie toujours plus lourde entrave les
entreprises, quand elles ne les étouffe pas de façon fatale.
10/ L’esclavage moderne.
Les banques centrales et les banques commerciales créent de l’argent à
partir de rien, et cette création monétaire transforme les
gouvernements, les industries et les familles en esclaves. Et même en
l'absence d'endettement lié à un crédit, il faut payer des impôts et les
effets de l’inflation…source
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dimanche 3 février 2013
10 preuves que nous vivons dans des économies factices
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