lundi 11 février 2013

Action Europeenne,


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UNE CONFÉDÉRATION EUROPÉENNE

Nation et Europe : Est-ce contradictoire ?

Le débat politique de l’actualité est dominé par deux concepts qui semblent s’exclure mutuellement: 1)
le citoyen se croit obligé, ou d’être partisan de l’Union européenne, ou de rester fidèle à l’idée d’État-
Nation, idée ayant fait son temps. Nous allons voir, dans ce qui suit, qu’il existe encore une autre possibilité,
et que seule cette troisième voie mène à une solution.
 
L’esprit pervers de l’Union européenne

Que nous devions nous départir de l’actuelle Union européenne, voilà qui se passe d’explication, tellement
c’est évident! L’Union n’a pas son centre de gravité en Europe, mais sur la côte Est des États-
Unis. C’est de là que s’exercent les pouvoirs militaire (par l’OTAN), politique et économique (par l’UE).
Le capital international a besoin de grands espaces économiques pour (via des raouts tels que le Forum
international de Davos, le BIZ, etc.) être à même de soumettre totalement l’homme et la Nature.
De surcroît, l’UE offre une plate-forme sure pour le mélange tant désirés des races et des cultures, qui
n’est, en réalité, qu’un anéantissement racial et culturel. Le but de ce monde unique, le "One World",
est une civilisation unique, selon modèle et découpage américain. L’immigration d’individus de races
et de cultures aussi étrangères que différentes est favorisée, de toutes ses forces et dans tous ses
pays, par l’UE et les gouvernements de marionnettes, tandis que le chiffre des naissances des populations
locales ne cesse de sombrer. Nous autres, Européens, avons choisi la meilleure voie pour devenir
minoritaires dans nos pays respectifs. Si le taux migratoire et les rapports démographiques actuels
durent encore une génération, c’en est fait de l’Europe: elle signe son arrêt de mort!
 

Le bon vieil État-Nation

Allons-nous régresser alors vers un État-nation antédiluvien? Voilà qui serait sans doute cher à plus
d’un patriote de bonne volonté! Et, en effet, il est de notre devoir d’orienter nos aspirations vers des
États plus cohérents, plus homogènes quant aux qualités humaines et culturelles. Mais, en même
temps, l’histoire des deux guerres mondiales a montré qu’un État isolé, même s’il combat héroïquement,
est finalement voué à sa perte, face à la puissance opérationnelle de la mondialisation. Le
Reich allemand et ses alliés, si peu nombreux, n’avaient pas grandi sur le terreau du système de
coalition capitaliste et bolchevique. Quant aux États-Unis, après les deux guerres, ils se sont hissés
au niveau d’une puissance technologique pilote après avoir copieusement volés patentes et savants
allemands, et dominent – encore provisoirement – le monde grâce à leur potentiel nucléaire. D’éventuels
"États-voyous" seront d’abord exposés à une campagne médiatique mondiale d’appel au
meurtre, et, si cet outil s’avère insuffisant, étranglés économiquement et enfin ramenés à la raison
militairement. Conclusion: force est de constater que l’idée d’un État-nation, ne reposant que sur luimême,
est surannée: les peuples ne peuvent plus se libérer seuls.
 
La troisième voie

Il ne reste qu’une seule issue: la troisième voie. Il nous faut mettre en accord les exigences justifiées
des deux idées-forces, l’européenne et la nationale de tradition populaire. Que voulons-nous donc?
Nous voulons des peuples qui, conscients d’eux-mêmes, de leur propre identité, puissent vivre sur
leur propre sol correspondant à leur propre particularité. Or cela aussi, les actuels maîtres du monde
cherchent à empêcher, parce que, pour eux, le métis déraciné est bien plus facile à diriger. Voilà
pourquoi nous devons travailler à l’édification d’une puissance qui soit assez forte pour contraindre les
internationalistes à la défensive. Les Européens intelligents voient aujourd’hui distinctement que la défaite du Reich allemand, de 1914 à 1945, fut en réalité une défaite de toute l’Europe. Les prétendues
puissances victorieuses, Angleterre, France, Russie, elles aussi, contemplent aujourd’hui la ruine de
leur empire, jadis d’extension mondiale, et sont à la veille d’assister à l’anéantissement de leur culture
nationale et traditionnelle. Les penseurs raisonnables, aux aspirations nationales, de tous les pays,
savent qu’ils doivent tirer à une seule corde, s’ils veulent se libérer de la peste de la mondialisation.

"De bons confédérés se sentant bien chez soi"

Un projet politique qui se veut vraiment européen doit quasiment aspirer à une conversion complète
de l’UE. L’Union européenne, relativement à ses politiques extérieure et de défense, est pratiquement
impotente, affligeant appendice de l’axe Washington-Jérusalem! Pourtant, comme pour combler cette
faiblesse, elle laisse entrer (des "requérants d’asile") tant qu’elle peut, et donne des conseils à ses
pays membres à toutes les occasions possibles, économiques, de politiques financière, culturelles et
juridiques. C’est précisément au contraire que nous devons tendre. Vers l’extérieur, l’Europe de l’avenir
doit parler d’une seule voix, et, si besoin, frapper d’un seul poing; v ers l’intérieur, elle doit laisser
toute liberté à ses peuples pour régler leurs propres affaires de la manière qu’ils entendent, de la manière
qui correspond à leur besoins. L’Europe est un organisme, pas une machine! Des hommes d’État
de divers peuples, conscients de leurs responsabilités, ont toujours mis l’accent sur l’importance de
l’exemple que représente la Confédération suisse comme préfiguration de la collaboration européenne
future. Et, à une confédération européenne, pensèrent aussi ces nombreux volontaires européens
qui, lors de la dernière guerre, défendirent, avec leurs compagnons d’arme allemands, la "forteresse
Europe". Le terme "confédération" vient des 13ème et 14ème siècles, alors que les petits pays de l’intérieur
de la Suisse conclurent, sanctionnée par un serment contre les incursions agressives des princes
territoriaux, une alliance défensive et offensive respectueuse de la fidélité à l’empire (!). Ainsi, malgré
une politique de défense commune, chacun resta maître et seigneur en sa demeure. Il n’y eut aucun
brassage, aucun mélange entre Suisses allemands, français ou italiens. Si bien qu’aujourd’hui encore,
d’évidentes frontières géographiques existent entre les territoires linguistiques. Et pourtant, depuis
des siècles subsiste un sentiment d’appartenance mutuelle entre confédérés allemands et romand!

L’avenir

Il est donc là l’avenir de l’Europe, si nous voulons survivre comme Européens: en une alliance de tous
les États européens avec une politique de défense et une politique étrangère communes. Alors l’Europe
centrale, de langue allemande, régénérée spirituellement et biologiquement, appartiendra évidemment
de nouveau aux nations pilotes. Mais chaque peuple conservera, au sein de cette Europe, sa
propre autonomie interne et culturelle: la Confédération européenne en sera la garante. Puis, sur le
chemin, il faudra aussi et enfin conclure un traité de paix entre les anciens ennemis de la dernière
guerre mondiale, traité qui veillera à stigmatiser, pour ne pas les reconduire, les injustices de l’ordre
d’après-guerre, toujours aussi présent que provisoire, et à s’en débarrasser par une réglementation
favorable à toutes les parties, et aussi poussée que possible dans la réciprocité du bénéfice. Une
Europe renforcée de la sorte pourra finalement, en tant que partenaire d’égale valeur avec la Russie,
conclure ce traité d’amitié qui, pour les deux parties, est, stratégiquement comme économiquement,
de première nécessité si l’on vise l’autarcie et si l’on cherche à s’affirmer incessamment contre des
puissances indésirables sur notre territoire.
 
Que reste-t-il à faire ?

C’est un grand-oeuvre à venir que nous avons esquissé: mais bien des obstacles en encombrent le
chemin. Il est urgent et capital de tirer les Européens de leur torpeur, de les rendre conscients de l’oppression
qu’ils subissent et du fait qu’ils peuvent être emprisonnés dans leur propre patrie quand ils
s’engagent pour leur peuple et pour la vérité historique et sociale. Cette prise de conscience nous amène
à comprendre que seule une insurrection européenne générale contre l’oppresseur de la liberté
et de l’autodétermination peut nous sauver. La première étape de cette croisade consiste en un combat
inlassable pour la liberté d’expression par des publications, des causeries, des manifestations et,
là où c’est utile, par des récoltes de signatures. Mais tout combat requiert des combattants. Pour ce
faire, il nous faut des gens qui montrent leur visage et qui affrontent le public. Ces combattants-là,
dans tous les pays d’Europe, constituent ensemble l’ACTION EUROPÉENNE.
www.europaeische-aktion.org
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