Vous avez noté à plusieurs reprises qu’économiquement,
l’immigration était nuisible aux peuples qui la subissent. Pourtant, la
plupart des gouvernements occidentaux nous présente l’immigration comme
la panacée. D’où vient cette volonté étatique d’imposer l’immigration à
un peuple qui n’en retire rien ?
L’immigration
est une arme du capital contre les peuples. Les salariés la subissent
par la concurrence économique déloyale que l’immigration fait peser sur
les salaires. En permettant des salaires moins disant, l’immigration
pèse sur les salariés autochtones, et servent ainsi les entreprises, qui
voient leur masse salariale baisser, et ainsi leurs profits augmenter.
Le
rôle de l’état est ici de permettre que tout ceci soit possible par
l’élaboration de lois qui permettent que ce scénario puisse voir le
jour. Les juges rendent ces lois pérennes et la police les fait
respecter au quotidien : au final c’est tout un appareil qui collabore à
notre remplacement sur notre propre sol. Le degré de conscience de
chacun des acteurs de notre auto suicide est différent, mais le résultat
est le même.
Dans la même lignée, il est facile de
comprendre pourquoi les défenseurs du capital défendent l’immigration
pour une recherche de profit maximale, mais les gauchistes eux aussi
défendent l’immigration. Qu’y gagnent-ils ?
Les
internationalistes de gauche prônent depuis longtemps la destruction de
nos racines, de tous les liens qui nous ancrent à nos origines, à nos
traditions, mais pas pour les mêmes raisons. Ils tentent de briser
l’harmonie des différents cercles qui nous protègent, à commencer par la
famille. Ils croient bien sûr y gagner un électorat, et satisfont leurs
égos en croyant remplir leur rôle d’humanistes, puisqu’ils sont les
enfants de cette utopie.
En agissant ainsi ils détruisent
cependant nos communautés, et ce faisant ils détruisent aussi notre
patrimoine génétique, compromettant à tout jamais nos lignages (pour
ceux qui se métissent en tout cas).
Le métissage vise à détruire
la diversité identitaire, et à créer un homme mondialisé, indifférencié,
consommateur avant tout. D’où la nécessité de devenir des gardiens
vigilants et inflexibles de notre patrimoine génétique, pour préserver
la bio diversité génétique sur la terre, en préservant, avant tout, la
spécificité de l’homme blanc!
Vous avez mentionné que le
capital mène une guerre culturelle pour nous faire accepter les
différents sacrifices qu’il exige (diminution de la qualité de vie,
pillage des ressources, etc) des peuples. Concrètement quels habits
revêt cette guerre culturelle ?
La culpabilisation au
prétexte de l’endettement est leur arme principale. Les pseudos
spécialistes et les politiciens serviles sont les acteurs de cette
communication, sur des médias aux ordres. Cédant ainsi à la théorie
libérale (autre utopie) ils ont imposé aux états de ne plus émettre leur
propre monnaie, et ainsi la dette se développe finissant par atteindre
des proportions telles que la rente devient perpétuelle. Alors, puisque
vous êtes endettés, vous devrez rembourser ! Voilà le piège bien ficelé !
Commencent
alors l’intervention du FMI, de la Troïka en Europe, et de tous les
larbins du système sur nos ondes, pour nous dire qu’il faut privatiser
tout ce qui peut l’être ! Cela passe par les services publics, les
services sociaux, et plus grave encore tous les biens de première
nécessité, eau, gaz, électricité… Tout sera alors marchandisé et malheur
aux plus humbles : ce système consacre le pouvoir injuste de l’argent
au détriment de la solidarité.
Une communauté identitaire
solidaire doit combattre les appétits des marchands et des financiers,
et devra aussi veiller à ce que tout ne soit pas organisé autour du seul
pouvoir de l’argent.
A l’heure de la mondialisation,
alors que des compagnies peuvent poursuivre des États en vertu des
traités signés par des gouvernements précédents, quel est le réel
pouvoir des nations ? La volonté du peuple signifie-t-elle encore
quelque chose ?
Le libéralisme hait tout ce qui produit
de la norme. Entendez par là tout ce qui crée un cadre. Dans leur
projet, il faut donc détruire tout ce qui en produit, que ce soit par la
culture et les traditions qui rattachent aux identités ou par la
production de lois via le droit (États, régions…).
Dominique
Venner citant Héraclite nous rappelle dans son livre « Histoire et
Tradition des Européens 30.000 ans d’identité » que “Le peuple doit se
battre en faveur de la loi comme s’il s’agissait du rempart de la cité“.
Une leçon que nous avons oublié ! et qui nous coute cher, très cher !
En
Europe 80 % de nos lois proviennent de l’Union Européenne en proie à
plus de 16.000 lobbys officiels. La supranationalité mène au
gouvernement mondial et vise à enlever la souveraineté aux peuples. Plus
l’échelon de représentativité s’éloigne des hommes et moins il est
contrôlable. Inversement plus il est proche, plus les citoyens peuvent
le contester, et ainsi lui rendre sa légitimité, sa pertinence.
Le
marché unique transatlantique (réunissant USA et Europe) sera une étape
supplémentaire de ce projet qui favorisera la recherche du profit, au
détriment de la qualité de vie.
Dérégulation, changement des lois,
suppression des contrôles, voir gouverner par « ordonnance » plutôt
qu’en passant par les représentants du peuple, voilà à quoi ils
aspirent. En Europe, ce gouvernement « tutélaire » (pour aider les
impotents à décider !), comme on pourrait le qualifier s’apparente de
plus en plus à une « dictature » au masque démocratique.
Le modèle fédéral Suisse avec sa démocratie directe reste un modèle préservateur pérenne qui peut servir d’exemple.
Vous
soulignez encore qu’avec l’élection de Hollande en France de nombreuses
industries ont licencié massivement pour rappeler au gouvernement qui
tire les ficelles, une situation qui a été vécue au Québec à moindre
échelle avec des transfert de capitaux vers l’extérieur lors du
référendum de 95 et suite à l’élection du gouvernement péquiste. Dans de
telles circonstances, alors que les multinationales se placent
au-dessus de la volonté des peuples, quelles sont les avenues possibles
pour une reprise du pouvoir par les peuples européens ?
Le
patronat français (via le MEDEF essentiellement) a orchestré des vagues
de licenciements depuis l’arrivée du PS au pouvoir. (Hollande était
prévenu, cela avait « fuité » lors de la campagne présidentielle).
Celui-ci s’était prononcé contre la rigueur lors de la campagne
électorale.
Pour le contraindre le MEDEF a donc fait ce qui
fallait… pour l’obliger à lui accorder des milliards d’euro
d’exonérations fiscales (ici appelé choc de compétitivité, pour 20
milliards). Mais cela ne leur suffit pas, il faut aussi réformer le
marché du travail et permettre des baisses de salaires, et la
flexibilisation des contrats de travail.
Alors le PS a appelé au
secours le syndicat CFDT, courroie de transmission du PS, pour signer
l’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013, que nous
ne détaillerons pas ici mais qui rendra les salariés beaucoup plus
flexibles, légalement bien sûr !
Reprendre le contrôle de nos
lois est donc essentiel pour construire un autre modèle. Il nous faut
bien sûr sortir du chemin sur lequel nous sommes engagés et qui nous
conduit tout droit à plus de dictature financière et marchande.
Cela
implique donc pour les peuples de rendre à nouveau « le politique »
souverain, et d’enlever la souveraineté aux dictateurs actuels qui se
cachent derrière le paravent de la sociale démocratie, pour mieux nous
imposer la flexibilité sur le marché du travail, et la dictature du prêt
à intérêts, qui capte une partie de ce que nous produisons, à nos
dépends.
Reprendre le contrôle de l’union européenne qui est aux
mains des libéraux, serait la première solution. Car construire une
Europe soucieuse des identités et des peuples doit rester la priorité.
Hors celle qui se construit est aux ordres et en laisse. Mais si cela ne
peut se faire légitimement, il faudra alors envisager d’en sortir, pour
reprendre le contrôle de notre souveraineté.
Encore une fois le
modèle Suisse qui consulte directement le peuple me semble la bonne
étape transitoire pour nous débarrasser de ceux qui ne respectent pas
les mandats sur lesquels ils sont élus. Mais la démocratie porte en elle
le germe de la division, avec son régime des partis : elle
institutionnalise la lutte des classes autour de la droite et la gauche
et divise durablement nos communautés.
Pour nous la préservation
de nos identités est ce qui doit prévaloir au dessus de tout. Reste à
confier la garde de ce patrimoine à une entité (constitutionnelle) qui
en sera le garant officiel au dessus de tous les intérêts particuliers !
Vous
vous opposez ouvertement au marxisme, tout en luttant contre le
capitalisme ; quel système envisagez-vous pour un meilleur avenir ?
Le
marxisme était la dictature économique du peuple ; elle voulait
remplacer la dictature économique des marchands et des financiers mise
ne place par le capitalisme. L’économie n’est qu’un outil au service du
projet politique. Qui doit décider de l’intérêt supérieur, et donc
orienter les décisions qui serviront au bien être de toute notre
communauté et la préserver à travers le temps ?
On vient bien que
le capitalisme par son avidité détruit la planète et consacre
l’injustice sociale. Le modèle reste à affiner, car les recettes d’hier
ne doivent pas être celles de demain, mais quand même, la réhabilitation
de nos intérêts « communs » doit être réaffirmée et remise en avant.
Nos prônons un socialisme identitaire européen. Derrière socialisme il
faut entendre la nécessité pour chacun de se mettre au service d’un
intérêt supérieur, celui de la préservation de nos identités, de notre
sang.
A contrario de cette sociale démocratie qui avilit les
hommes sur leurs instincts les plus bas, pour mieux les asservir, et les
tenir en soumission commerciale. L’ennemi est en nous, et nous devons
combattre toutes les tendances à l’individualisme qui est inhérent au
message capitaliste libéral. Là est la voie à suivre pour commencer.
Nous ne nous cachons pas derrière trop de théories, mais nous voulons
coller à la réalité, pour adapter un modèle durable qui reste à
inventer, car la course à la production actuelle asservie les hommes et
tue la planète.
Les détenteurs de capital subissent-ils
également les contre-coups de l’immigration comme les hauts taux de
criminalité, le nivelage vers le bas de l’éducation, la perte de
cohésion sociale ?
Ceux qui décident de ces politiques
sont quasiment à l’abri des troubles sociaux, peut leur importe donc. Le
nivelage par le bas est une partie de leur stratégie, car un bon
esclave ne doit pas réfléchir.
La perte de cohésion sociale leur
importe peu. Ils ont une vision à court terme des choses, et la
maximisation de leurs profits est ce qui leur importe souvent le plus.
Par ailleurs seul l’homme blanc est revendicatif, et a obtenu des droits
sociaux. Il faut donc le détruire, et le métissage est la meilleure
façon de le faire disparaitre et du coup de neutraliser un challenger
potentiel, qui grignote le profit de ces messieurs de l’oligarchie.
En
Europe, la substitution de population ils la regardent avec un œil
différent de nous autres résistants identitaires. Ils adapteront
simplement leur offre commerciale. Par exemple, les européens sont
remplacés, d’autres se convertissent à l’Islam ? Et bien nous leur
vendront du Hallal à la place du cochon ! Ou est le problème pour eux ?
Ils ne se sentent plus liés à nos destins. Leur responsabilité est
énorme dans ce qui se joue. Ils devront en rendre compte un jour
prochain. Ou alors changer très rapidement de stratégie pour penser à
nouveau communautaire.
Le problème de fond est que les élites se
sont désolidarisées du destin du peuple ; seul l’intérêt de l’oligarchie
compte ; le projet utopique est plus important que les conséquences de
leurs actes. Il est essentiel pour tout résistant au projet d’homme
mondialisé de comprendre que ceux qui sont au pouvoir ne le sont que par
ce qu’ils servent les intérêts du projet oligarchique.
Lorsqu’il
arrive un accident dans certains pays, comme Chavez par exemple, on
fait tout pour le destituer démocratiquement, et si cela ne suffit pas,
on essaye de l’éliminer. C’est le combat du pot de terre contre le pot
de fer, mais l’histoire du monde n’est que combat. Ceux qui abdiquent,
désespèrent, ou se couchent deviennent des alliés objectifs de la
dictature.
Alors que les finances occidentales se portent
de moins en moins bien, plusieurs gouvernements seraient tentés de
privatiser certains secteurs pour acquérir des liquidités. Est-ce une
solution à long terme ou la création de futurs problèmes ?
La
finance spéculative se porte très bien contrairement aux apparences.
Certes son action de prédation est de plus en plus visible, mais ils
profitent de la situation, pour conditionner les peuples grâce aux
médias.
Elle est en pleine offensive pour s’approprier tout ce
qui et à vendre, et fragilise le reste pour qu’il soit mis en vente. Le
conditionnement tourne à plein pour permettre à ceux qui se sont
fabriqués des milliards de fausse monnaie, avec l’industrie occulte de
la finance, de les dépenser en toute légalité.
On aboutit grâce à
ce Dresde médiatique à une ingénierie du consentement, qui voudrait
faire croire que les privatisations sont la seule alternative, pour
permettre de désendetter les États.
Mais en France, les intérêts
de la rente perpétuelle sont de 50 milliards € par an, ce qui a
contribué à construire la quasi-totalité de notre dette cumulée. Voilà
l’origine essentielle de nos maux : l’usure ! Nos politiciens ne la
remettent pas en cause, ils ne sont pas là pour cela. Ils ont pour
mission de permettre que ce jeu continue éternellement, ou tout au moins
que tout ce qui est à prendre soit pris par la finance. Voilà le
Monopoly que la pensée unique nous impose. Personne ne doit penser
autrement dans la sphère économique.
Nous sommes ici en plein
monothéisme « économique » : il y a le bien, le libéralisme, et tout le
reste, c’est l’axe du mal, pour rester dans la rhétorique monothéiste.
L’Iran et l’Irak voulaient vendre leur pétrole en euros ? Ils sont sur
la liste du gendarme planétaire qui entretien l’ordre mondial.
Enfin
la richesse semble avoir changé de camp, en se transférant en Asie par
exemple. Cela n’a été possible que par la politique de mondialisation
libérale (OMC) qui a détruit nos industries et les a laissé se
délocaliser. Hors les énarques qui nous dirigent avaient oublié qu’un
certain type de capitalisme productif industriel générait des richesses !
Des richesses dont le libéralisme économique a organisé le transfert
vers d’autres poches, créant ainsi la paupérisation de l’Europe !
Quand
on y regarde de près, ce système nous a privé de ce qui faisait notre
force, pour nous affaiblir et en plus nous endetter ! Un beau bilan.
Merci à ces grands théoriciens libéraux que sont Smith, Ricardo ou Hayek
! Leurs théories étaient autant de pièges qui ont bien fonctionné.
Le
capital repousse toujours les limites, qui viennent à être acceptées de
tous. Croyez-vous que l’euthanasie devienne un des chevaux de bataille
du capital ?
Le capitalisme est une maladie monothéiste,
comme je le rappelais plus haut. Cette utopie n’accepte pas d’autre
alternative à son modèle, et toute opposition est forcément mauvaise.
Leur Dieu a besoin de son Satan pour vivre. Et on arrive ainsi à une
nouvelle chasse aux sorcières contre ceux qui pensent autrement ; le
retour de l’inquisition, mais dans la sphère économique cette fois. Nous
identitaires sommes les seuls à la combattre.
Pour compléter
leur projet messianique, ils travaillent depuis longtemps à un homme «
amélioré ». Ceux qui pensent mal doivent être rééduqués. Le communisme
n’a pas réussi avec ses camps d’extermination des opposants. Le
capitalisme y arrivera par la génétique.
Chacun devrait voir le
reportage « The net, voyage en cybernétique » de Lutz Dammbeck pour
comprendre de quoi il s’agit. L’euthanasie serait trop visible, alors
ils réfléchissent à comment reprogrammer le cerveau humain, si besoin en
utilisant des solutions médicamenteuses. Nous ne sommes pas dans la
science fiction, mais bien dans la science tout court ! Les résistants
identitaires devront être « corrigés » cérébralement, pour leur faire
admettre qu’ils ont tort.
Pourtant malgré le conditionnement
généralisé culturel, scolaire ou médiatique, ils se heurtent à ce qu’ils
ne peuvent pas (encore) contrôler : ils sont rattrapés par la réalité.
En France, et partout en Europe, le ras le bol atteint des proportions
que le système n’arrive pas à contenir : trop c’est trop, et la réaction
risque d’être violente, compte tenu des forces démographiques en
présence sur notre sol.
La sécurité d’emploi au Québec est remise
en cause depuis quelques années, et les emplois semblent de plus en
plus précaires. Faut-il y voir une tendance lourde ou un problème
éphémère ?
Je ne sais pas de quelles proportions vous parlez pour
le Québec, mais en France, 82 % des embauches se font désormais sur des
contrats précaires (Contrat à Durée Déterminée, temps partiels,
intérim…). Et les projets de réforme du marché du travail demandés par
l’UE à Hollande sont, entre autres, de casser le CDI (contrat à durée
indéterminée).
Goldmann Sachs vient de déclarer que la France
devrait baisser les salaires de 30 %. C’est désormais une banque qui
dicte par médias interposé la politique attendue par les marchés. On
voit le chemin que tout cela prend si on est un peu lucide.
Le
rêve de certains entrepreneurs, c’est de pouvoir adapter rapidement son
effectif aux fluctuations d’activités. Cela peut sembler légitime à
leurs yeux, mais cela ne l’est pas aux yeux de ceux qui subissent la
flexibilité. Par ce que derrière il faut vivre, décemment tout au moins.
La flexibilisation et la fragilisation des salariés est donc une
stratégie murement réfléchie contre laquelle il faut lutter.
En
Allemagne, dont le modèle est tellement vanté par les libéraux
européens, on paye les chômeurs 1 € de l’heure pour réaliser des
missions d’intérêt général. Tout plutôt que de les payer à rien faire.
Une autre façon de les forcer à reprendre à travail, tout en se moquant
éperdument de leurs aspirations profondes, ou de leurs volontés.
Cela
les mets au même niveau que les chinois, ou que la main d’œuvre du
tiers monde. L’ambition des capitalistes, si on les laisse faire est de
nous rendre toujours plus esclaves de leur bon vouloir, en nous
comparant aux salariés « nus » du tiers monde qui n’ont aucun droits.
Pour y parvenir, il faudra détruire le salarié « habillé » européen, et
lui enlever tous ses droits.
La mondialisation économique nous
impose une concurrence déloyale. Les eurocrates inoculent au continent
européen cette logique virale qui fait baisser les salaires. Un
protectionnisme continental intelligent, réalisé au niveau de l’Union
européenne serait une des alternatives les plus crédibles pour endiguer
la délocalisation de nos industries et la précarisation de certaines
catégories de salariés, dont les emplois sont de fait, eux aussi
délocalisables.
On voudrait nous conditionner en nous faisant
croire que le protectionnisme c’est la guerre ! Faux archi faux !
L’économie est une forme de guerre. Avec la doctrine libérale nous
livrons cette guerre, mais en acceptant de baisser, volontairement,
notre garde. Nos compétiteurs économiques ont tous des lois
protectionnistes pour préserver les leurs et ne pas livrer trop de pans
de leur économie à la prédation des autres compétiteurs moins disant.
Et
en plus ils peuvent renforcer leurs entreprises en manipulant leurs
monnaies. Seule l’UE suit criminellement le dogme à la lettre, en
refusant de toucher à sa monnaie, et en appliquant à la lettre le dogme
libéral qui tue nos entreprises et fragilise les salariés… Cela a assez
duré. Le réveil est en marche !
Quelles leçons doit-on tirer de la crise grecque ?
Tout
d’abord que l’Union Européenne continue de plaider la doctrine
libérale, et qu’elle sacrifie ses peuples. L’austérité ne sert à rien.
Elle amplifie les problèmes sur les peuples. Le FMI a même finit par
admettre qu’il avait fait une erreur de multiplicateur dans ses calculs
sur la mise en place de l’austérité budgétaire pour les états. Ainsi on
sait désormais qu’en zone euro, un euro d’économie budgétaire réalisée
fait réciproquement baisser le PIB de 2 ou 3 €.
D’où l’arrêt de
la croissance, la chute des recettes fiscales, l’arrêt de la
consommation, qui conduit à la réduction de la production, et donc aux
licenciements et enfin la hausse du chômage, qui pèse sur les systèmes
sociaux et amplifie encore l’ensemble… La régression sociale n’est pour
eux qu’un dommage collatéral, tant pis si des gens souffrent ou se
suicident, face à ce que leur théorie économique impose.
A ce
stade on peut émettre une hypothèse. On connait l’impact négatif des
politiques de rigueur budgétaires, qui entrainent systématiquement des
baisses de PIB. Ceux qui insistent pour que cela continue à tout prix,
ne plaident ils pas en fait pour notre affaiblissement économique ? On
est en droit de s’interroger en toute lucidité non ?
Le second
enseignement est encore plus important pour les peuples qui veulent et
qui doivent entrer en résistance. On a malicieusement imposé à l’Europe
le projet de Marché Unique, avec une monnaie commune, pour mieux
l’asservir. Ce projet là n’est qu’une facette de la dictature économique
mondiale destinée à se consolider avec le marché transatlantique qui
réunira par la suite l’Europe et les USA. La monnaie est un instrument
essentiel de la souveraineté ; elle conditionne l’unité sociale.
Avant
la zone euro, un pays pouvait dévaluer sa monnaie pour répondre aux
attentes particulières de sa population, ou pour gérer une crise
sociale, et alors augmenter les salaires. Désormais, chaque pays de la
zone euro ne peut plus dévaluer sa monnaie ; elle n’a alors comme seule
alternative que de dévaluer les salaires pour s’adapter à la concurrence
mondiale.
Voilà l’enseignement majeur que doivent comprendre les peuples d’Europe. L’euro écrase les salaires !
En Italie, Grillo a ouvert le bal…
On
pourrait rajouter qu’avec ce qui s’est passé à Chypre, le diktat
financier à franchit une étape supplémentaire. La Troïka a voulu saisir
directement les comptes bancaires, montrant ainsi son vrai visage !
S’ils pouvaient se passer de lois (et de gouvernements), ils feraient ce
que bon leur semble ! Voilà qui présume bien de la façon dont
fonctionnera le nouvel ordre mondial qu’ils essayent de créer !
[...]
En guise de conclusion je voudrais simplement inviter tous vos lecteurs
à ne pas être dupes du système, et du confort relatif qu’il apporte.
Cette dictature nous conduit à notre perte: elle repose intégralement
sur le mensonge et la désinformation. Un système honnête et porteur de
vérité, préserverait notre monde, au lieu de le détruire au profit de
certains intérêts particuliers. Chacun doit écouter son cœur, et se fier
à son intuition bien plus qu’à tous les charlatans qui lui serve de
missionnaires dans cette mission d’asservissement.
Pour paraphraser un camarade, si vous voulez être des révolutionnaires identitaires, faites des enfants !
Merci
à vous de bien avoir voulu recueillir ces propos. Que chacun de vos
lecteurs soit bien conscient du rôle actif qu’il peut jouer, pour
influer sur le destin, s’il décide d’oser entrer en résistance !
Memento audere semper !
via VOXNR
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