vendredi 3 octobre 2014

Archélogies en Côte d'Or

Le site archéologique de Myard est établi sur un plateau stratégique dominant les vallées de l'Armançon et de la Brenne. De 1969 à 1976 puis en 1996 et 1997, des fouilles ont été effectuées par les membres du Groupe Régional de Préhistoire et de Protohistoire (G.E.R.P.P.)  sous la direction de Jean-Pierre Nicolardot, chercheur au C.N.R.S (Préhistoire). Les travaux sur le terrain et les études en laboratoire (E.R.A. 423 Musée des Antiquités Nationales à Saint-Germain-en-Laye et l'U.M.R. 5599 à l'Université de Bourgogne à Dijon)  ont révélé la présence, dès le IVe millénaire avant notre ère et jusqu'au IXe siècle avant notre ère, d'une importante occupation humaine. Les vestiges mis au jour montrent que le Camp de Myard a connu une succession d'habitats fortifiés. A chacune des trois grandes époques d'occupation reconnues (Néolithique moyen (- 6000 ans), Néolithique final (- 4000 ans) et Age du Bronze (- 3000 ans) correspondent des structures architecturales (ouvrages défensifs : rempart et tours) et des mobiliers témoins de la vie domestique, (armes outils, objets d'art - principalement en pierre, os ou corne puis métal) propres à ces périodes.
 
Au Néolithique (il y a 6000 ans à 4000 ans) ce sont les premiers éleveurs et agriculteurs sédentaires qui s'installent. Cette population, de quelques familles, s'abrite derrière un rempart de pierres sèches contre lequel trouvent protection les maisons et les bâtiments agricoles (habitat en "éperon barré"). Ce sont des constructions légères de bois, de pierre et d'argile avec une couverture végétale (chaume). Cette population s'affranchit petit à petit, des traditions de prédateur pour devenir producteur. La chasse des animaux sauvages pallie cependant toujours la faiblesse de l'élevage en cours de développement. suite
 
 

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