Théorie anthropologique et pratique juridique
Gianantonio Valli
Postface de Gaëtan Audenarde
Jusqu’à
une date toute récente, l’historiographie officielle, spécialement en
France, n’a cessé de répéter que le national-socialisme n’avait disposé
que d’une idéologie indigente. Faisant suite à la mise à l’index des
revues et livres « maudits » aussitôt après la défaite de 1945,
l’absence de traductions des auteurs nationaux-socialistes les plus
sérieux a permis d’alimenter pendant longtemps ce mensonge éhonté. Grâce
à sa compétence de germaniste et à sa connaissance parfaite du sujet,
l’auteur met au jour de nombreux textes de « raciologues » totalement
inconnus du public francophone. Tous témoignent de la profondeur de
l’approche nationale-socialiste de la question raciale. Le noyau de
l’idéologie ou, mieux, de la vision du monde nationale-socialiste se
présente ainsi comme un anti-universalisme radical, vrai « scandale »
pour la culture et la sensibilité modernes. Tous ces auteurs nous
parlent de l’inexistence d’un système de valeurs commun, de l’absence de
paramètres partagés qui seraient applicables à toutes les races.
L’étude des races comme « science des groupes » établit qu’une commune
sensibilité interraciale n’est que pure fiction. Il s’ensuit que des
termes comme « supérieur » et « inférieur » ne sont pertinents qu’à
l’intérieur d’un groupe. Suivie par une analyse de la pratique juridique
du Troisième Reich, l’étude de Valli démontre avec force que
l’observance des lois du sang est la condition vitale et indispensable
de toute renaissance. Dans une longue postface, Gaëtan Audenarde retrace
les étapes de la redécouverte du patrimoine doctrinal
national-socialiste et complète la documentation réunie par Valli,
achevant de faire de cet ouvrage un outil privilégié pour la
connaissance d’une dimension essentielle du national-socialisme. Index.
168 p. http://www.akribeia.fr/
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