vendredi 6 novembre 2015

La Race selon le National Socialisme

Théorie anthropologique et pratique juridique

Gianantonio Valli

Postface de Gaëtan Audenarde

Jusqu’à une date toute récente, l’historiographie officielle, spécialement en France, n’a cessé de répéter que le national-socialisme n’avait disposé que d’une idéologie indigente. Faisant suite à la mise à l’index des revues et livres « maudits » aussitôt après la défaite de 1945, l’absence de traductions des auteurs nationaux-socialistes les plus sérieux a permis d’alimenter pendant longtemps ce mensonge éhonté. Grâce à sa compétence de germaniste et à sa connaissance parfaite du sujet, l’auteur met au jour de nombreux textes de « raciologues » totalement inconnus du public francophone. Tous témoignent de la profondeur de l’approche nationale-socialiste de la question raciale. Le noyau de l’idéologie ou, mieux, de la vision du monde nationale-socialiste se présente ainsi comme un anti-universalisme radical, vrai « scandale » pour la culture et la sensibilité modernes. Tous ces auteurs nous parlent de l’inexistence d’un système de valeurs commun, de l’absence de paramètres partagés qui seraient applicables à toutes les races. L’étude des races comme « science des groupes » établit qu’une commune sensibilité interraciale n’est que pure fiction. Il s’ensuit que des termes comme « supérieur » et « inférieur » ne sont pertinents qu’à l’intérieur d’un groupe. Suivie par une analyse de la pratique juridique du Troisième Reich, l’étude de Valli démontre avec force que l’observance des lois du sang est la condition vitale et indispensable de toute renaissance. Dans une longue postface, Gaëtan Audenarde retrace les étapes de la redécouverte du patrimoine doctrinal national-socialiste et complète la documentation réunie par Valli, achevant de faire de cet ouvrage un outil privilégié pour la connaissance d’une dimension essentielle du national-socialisme. Index.

168 p.  http://www.akribeia.fr/

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