La
gigantesque salle Equinoxe de Paris était à peine assez grande pour
contenir le public nombreux venu assister à la magnifique cérémonie
organisée ce vendredi après-midi en hommage à Dominique Venner qui a
donné sa vie le mardi 21 mai dernier en la Cathédrale Notre-Dame pour
réveiller les consciences européennes.
Les
interventions, toutes aussi émouvantes les unes que les autres,
rappelèrent le sens réel du geste ultime de celui qui fut, au début des
années 60, l’un des principaux artisans du renouveau idéologique du
mouvement nationaliste français et européen. En premier, Bernard Lugan
qui, avec le talent que nous lui connaissons, lu le dernier message de
Venner. Ce message est un terrible constat, mais c’est aussi un message
d’espoir, un appel à la résistance. Puis ce fut le tour de l’historien
Philippe Conrad qui animait avec Dominique Venner une émission régulière
consacrée à l’histoire sur Radio Courtoisie. Jean-Yves Le Gallou qui
insista sur la dimension hautement politique du message de l’ancien
fondateur d’Europe Action. Henry de Lesquen, Président de Radio
Courtoisie, puis un ami espagnol du défunt qui, selon la coutume des
phalangistes, ponctua son évocation par un vibrant « Dominique Venner
Présent ! », puis Gianluca Lanonne, le responsable de la Casapound
romaine, se succédèrent pour saluer, chacun avec ses mots, le combattant
qui vient de nous quitter. Enfin, bien sûr, Alain de Benoist, l’ami de
50 ans, fit une intervention émouvante, remplie de références et chargée
d’espoir… Ce fut l’abbé Guillaume de Tanouärn qui conclue ce bel
hommage en saluant celui qui, bien que fort éloigné de la religion
catholique, a choisi de partir dans ce haut-lieu de la chrétienté
construit sur l’emplacement d’un lieu de culte ancestral.
Après
une longue ovation debout, tous se sont quittés, en cette fin
d’après-midi, avec une certitude : le message de Dominique Venner doit
être entendu. A nous de le propager. Le combat continue…
Lire aussi cliquez là
Le message de Jean-Yves Le Gallou :
En accomplissant son geste sacrificiel, mardi 21 mai à Notre-Dame de Paris, Dominique Venner a laissé deux messages (cliquez ici) : un message politique et un message mémoriel.
Un message politique : dans le dernier texte paru sur son blog le matin même de sa mort volontaire, il y combattait « la détestable loi Taubira »et, plus grave encore, « le grand remplacement de population » dénoncé
par l’écrivain Renaud Camus. Il invitait ici les manifestants à joindre
la défense de la famille et des lois naturelles et la défense du
peuple. Il liait la filiation individuelle et la filiation collective.
Il rappelait que la famille et la nation (natio, c’est naissance) sont intimement liées. Il nous conviait à un retour aux sources et à une « renaissance intellectuelle et morale ».
Un message mémoriel : raison pour laquelle (cliquez là)
il a choisi pour son « suicide-avertissement » la cathédrale Notre-Dame
de Paris, « lieu hautement symbolique […] édifiée par le génie de mes
aïeux sur des lieux de cultes plus anciens rappelant nos origines
immémoriales ». Il nous invitait – nous les Européens, nous les
Européens d’expression française – à nous amarrer à notre « mémoire
propre » que « nous avons en partage depuis Homère ». Dans un monde
déraciné et dévitalisé, Dominique Venner nous a proposé un retour aux
humanités et au De viris illustribus. VIA Sunthèse Nationale
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