jeudi 1 septembre 2011

Dijon, Un pistolet sur la tempe

Un automobiliste dijonnais qui avait été menacé avec un pistolet parce qu’il avait freiné a raconté, hier, sa terrible expérience. Son agresseur est en prison.

Nous avons relaté (notre édition du mercredi 31 août) l’agression dont avait été victime un automobiliste dijonnais. L’auteur a été présenté, hier, au tribunal dans le cadre d’une comparution immédiate.
Les faits se sont déroulés, lundi, vers 18 h 30. Un Dijonnais, qui rentrait du travail à bord de sa Renault Espace, avenue Aristide-Briand, a été contraint de freiner à cause d’un bouchon. Le conducteur d’une Mercedes qui le suivait n’a pas apprécié d’avoir à « piler ». Il est aussitôt descendu de sa voiture et a asséné deux coups de poing au conducteur. Quelques instants plus tard, il a ressurgi et pointé un pistolet automatique sur la tempe de l’homme, tétanisé. « J’ai vu le canon de l’arme, il a simplement dit qu’il allait me crever. J’ai cru que j’allais mourir », a expliqué la victime à la présidente du tribunal correctionnel. Le prévenu a expliqué avoir acheté son arme à Paris pour 400 € « à quelqu’un qu’il ne connaissait pas ».
« Il était chargé et la balle était chambrée (enclenchée) », constate la présidente. Le prévenu a expliqué qu’il se sentait menacé par des gens du voyage et portait cette arme pour se protéger d’une éventuelle agression. « La personne qui possède une arme de catégorie 4 doit avoir l’autorisation de la préfecture (...) », a rétorqué le procureur.
L’avocat du prévenu a tenté le tout pour le tout : « Mon client nie la menace avec le pistolet (...). Il était fatigué par la fin du ramadan ». Après en avoir délibéré, Mohammed El Fazazy a été condamné à un an de prison dont six mois ferme, mise à l’épreuve de 2 ans, suspension du permis pendant 8 mois et destruction de l’arme. Il devra indemniser la victime à hauteur de 200 €.
source:

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire