samedi 1 septembre 2012

hier le kosovo, demain la syrie



NATIONS UNIES (Reuters) - La France et la Grande-Bretagne ont prévenu jeudi le président syrien Bachar al Assad qu'une opération militaire destinée à mettre en place une zone de sécurité pour les civils était envisagée, malgré la paralysie du Conseil de sécurité des Nations unies.
L'adoption d'une résolution en ce sens par le Conseil de sécurité paraît impossible étant donné le blocage de la Russie et la Chine. Mais plusieurs pays pourraient intervenir en dehors de l'autorité de l'Onu, comme cela avait été le cas au Kosovo en 1999.
"Nous n'écartons rien et avons prévu des solutions pour un large éventail de solutions", a déclaré le chef de la diplomatie britannique William Hague lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue français Laurent Fabius avant la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres du Conseil de sécurité, qui doit aborder les moyens de résoudre la crise humanitaire en Syrie.
"Nous devons également dire clairement que tout ce qui ressemble à une zone de sécurité nécessite une intervention militaire et c'est bien sûr quelque chose qui doit être considéré avec beaucoup de précaution", a-t-il ajouté.suite


                       

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