Les
sociétés modernes de type atlanto-américain proposent aux jeunes de
vagues idéaux, vite oubliés dans l’engrenage d’une vie active,
trépidante, qui les propulse à la retraite, phase terminale où il convient de ne pas trop traîner: ce n’est pas encore de l’euthanasie, mais on vous prie de ne pas gêner.
Naguère
les aînés transmettaient à leurs petits-enfants le trésor des contes où
fées et monstres illustraient la sagesse des temps anciens.
Aujourd’hui, cette phase disparaît. Aussi va-t-on les scolariser dès
quatre ans pour en faire des rouages passifs. Or cette coupure entre les
vieux et les gosses rompt une tradition millénaire en isolant les
individus sous prétexte de les libérer.
Dès
lors, coupé de ses racines, ce qu’on appelle culture tombe au rang d’un
produit consommable: la culture n’exprime plus l’âme d’un peuple
immortel, mais les lubies passagères d’une génération. Voilà,
d’ailleurs, ce que veulent les meneurs. En Occident, la coupure entre
génération finissante et montante permet à toutes sortes de forces
occultes de confisquer le pouvoir "démocratique" tout en respectant les
apparences.
Au
Néolithique, au temps des chasseurs-pêcheurs, il fallait de vastes
espaces pour nourrir une tribu. L’agriculture, en concentrant les
ressources naturelles, a permis, donc suscité, une explosion
démographique incontrôlée, posant du même coup le problème non résolu de
la civilisation et des structures politiques.
Au
cours de l’histoire connue, avec la croissance démographique notamment,
le jeu des forces a gagné en complexité pour aboutir, au XXIe siècle,
d’abord à une suprématie des USA, puis, dès 2007, à un monde divisé:
Etats-Unis, Russie, Chine (matériellement, le potentiel militaire
américain surpasse encore le russo-chinois, mais reste qualitativement
problématique). En ce début de 2013, pour la première fois depuis 1945,
le monde va prendre l’une de deux voies: ou bien un ordre – provisoire,
boiteux – à trois centres principaux; ou bien le chaos, avec le risque
d’une troisième guerre mondiale. Ces deux issues semblent s’équilibrer.
L’Europe,
qui joue un rôle de figurant et subit une immigration africaine jamais
vue, devrait retrouver sa mission: imposer l’ordre, restaurer la
culture, et, bien sûr, ramener les allogènes dans leurs continents
d’origine. Sur ce point, l’on se heurte aux diverses lois "antiracistes"
qui s’incrustent: la répression actuelle empêche de s’opposer à
l’invasion; et l’invasion exige l’appui de lois répressives: deux maux
dont l’un appelle l’autre et l’aggrave.
L’illusion
de ces "démocrates", qui veulent contrôler les pensées et interdire de
s’opposer à la marée allogène, c’est de croire résoudre un problème en
éliminant un opposant; or un problème non résolu tend à s’aggraver et
suscite de nouveaux opposants, inattendus.
En Suisse, la loi "antiraciste" (article 261 bis CP) vise, dans un rajout de dernière minute,
celui qui "niera, minimisera grossièrement ou cherchera à justifier un
génocide ou d’autres crimes contre l’humanité". Il s’agit en fait de
prohiber la négation et même la mise en doute de l’ "holocauste"
(prétendu génocide durant la deuxième guerre mondiale). En France, un
arsenal de lois (Pleven, Gayssot et suivantes) interdit la mise en doute
de l’ "holocauste". Rien de tel en Italie. Or l’Italie a l’une des plus
faibles colonies juives d’Europe; la France, la plus forte, ce qui
explique la différence.
Où
en est le problème "holocauste"? Avec la disparition des "victimes" et
des "coupables", les poursuites légales deviennent impossibles; il ne
reste plus qu’un "devoir de mémoire" évanescent. Le chantage devra, par
les moyens disponibles, se rabattre sur les Etats "coupables" (la
culpabilité, normalement individuelle, deviendrait le fait d’entités
immatérielles que beaucoup prétendent vouées à disparaître). Encore
faut-il que les maîtres-chanteurs restent assez forts. Or l’Amérique,
leur atout, périclite. Le Congrès juif mondial affronte de nouveaux
problèmes.
S’il
faut compter avec l’inertie propre aux organes étatiques et avec
l’ignorance du grand nombre, rien n’empêche, dans un premier temps, de
réclamer le maintien ou le rétablissement de la libre parole. A l’heure
où se précisent les revers économiques, où le chômage s’installe, lourd
en Italie et en France, écrasant en Espagne, au Portugal et en Grèce,
beaucoup commenceront à réfléchir; et à se poser des questions. Cela
d’autant plus qu’en Europe beaucoup ignorent tout simplement l’existence
des lois-bâillons et croient à la libre parole.
Ce
qui caractérise un Etat, c’est surtout la frontière: on ne laisse pas
entrer n’importe qui ou n’importe quoi; on empêche l’invasion de
peuplement, même pacifique; on écarte une concurrence souvent fondée
sure l’exploitation des miséreux.
Ainsi,
le canton suisse du Valais voit ses vallées latérales, pentues, se
dépeupler sous l’effet concurrentiel de pays plats comme le Danemark. Le
seul remède consisterait en des frontières étanches, ce qui aujourd’hui
est politiquement irréalisable.
Chaos
ou ordre provisoire? On verra: la décision nous échappe. Seule subsiste
l’action individuelle locale; c’est déjà ça. En outre, il incombe à
chacun de défendre les valeurs de la vie face à une décadence voulue et
organisée.
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